Janvier, tu me déprimes

Noël est chose du passé, 2016 aussi. Même si la dernière année a été catastrophique pour plusieurs, pour moi ce fut une des plus belles de ma vie. Alors que j’ai toujours détesté le mois de janvier, c’est encore plus vrai cette année puisque je suis déjà nostalgique de tout ce que j’ai vécu en 2016. Je t’explique donc pourquoi janvier me déprime autant et peut-être que tu te reconnaîtras dans ces quelques mots.

Janvier, c’est frette bâtard ! Bon, je ne t’apprends rien ici. C’est vrai que janvier est connu pour être le mois le plus glacial de l’année. Toute la neige que je trouvais dont cute pour agrémenter l’esprit de Noël est maintenant en phase de devenir « de la maudite marde blanche qui m’oblige à me lever plus tôt le matin pour déblayer mon char et qui laisse des traces de calcium sur mes belles bottes ». À part si tu es un amateur de sport de glisse (ce qui n’est pas mon cas) moi, je ne tombe pas en transe quand la météo annonce encore un système dépressionnaire qui vient des Grands Lacs. Ajoute à ça les gros manteaux qui font de l’ombre à mon outfit, et la tuque qui me scrap la mise en plis en plus de me rendre hyper statique, pis je te jure que je commence à implorer la marmotte de ne pas voir sa cr*& % ! d’ombre.

De plus, il ne se passe jamais rien en janvier. Pas de festival, pas de fête spéciale (à part celle de ma belle-mère), pas de jour férié (le 1er, ça ne compte pas), pas de gros événements. Même du côté médiatique, on ne peut pas dire que l’équipe de Folie Urbaine croule sous les invitations. Qui a envie d’organiser un 5 à 7 quand ça prend 1 h aux invités pour sortir du parking et qu’ils risquent d’arriver à 8 h à cause du formidable travail de déneigement de la ville ? Pire encore, étant donné que c’est aussi le retour des téléromans, on dirait que tout l’univers s’arrange pour qu’on reste bien au chaud à l’intérieur pour manger nos émotions en même temps que les personnages vivent les leurs.

Faque cé ça… Janvier, je te hais. Toi et moi, on n’est pas fait pour s’entendre.

Je sais bien que février n’est pas mieux. Mais je l’aime quand même plus que toi. Lui, au moins, il m’offre du chocolat pour la St-Valentin, pis yé là 28 jours seulement.

Alors je chiale moins longtemps.

 

Photo de signature pour Jennifer Martin.     

One Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *