Ma paresse culinaire

J’aimerais tellement être une de ces personnes qui aime cuisiner, et qui trouve l’activité relaxante, avec une coupe de vin à la main. J’adorerais être de celles (ou ceux!) se plaisant à cuisiner un souper en 4 services après une longue journée de travail, pour son propre plaisir ou faire plaisir à son partenaire ou sa famille. Malheureusement, ce serait vous mentir que de prétendre qu’il s’agit de mon cas. Je n’aime pas vraiment cuisiner. Pas que l’activité en soi me dérange. Pour moi, c’est davantage une question de temps. Quand j’arrive chez moi après une journée de travail, faire à manger est en général assez bas dans la liste de choses que j’ai envie de faire. Mon niveau d’énergie est faible, j’ai faim, mais je suis aussi impatiente. Je n’ai pas le goût ni l’énergie d’entreprendre une recette.

J’ai essayé plusieurs trucs au fil des années pour essayer de cuisiner davantage. Parce que le vrai problème à mon avis, c’est qu’un plat cuisiné maison est meilleur pour la santé et plus économique. Donc, mes choix me coûtent chers en termes d’argent, mais aussi en termes de nutrition! Bref, je sais que ce n’est pas une bonne habitude d’aller vers les solutions faciles comme les surgelés, ou le « take-out »!

Il y a un certain temps, j’ai essayé de préparer tous les repas pour la semaine, le dimanche. Durant quelques semaines le concept a assez bien fonctionné. Ma collègue m’avait suggéré un livre où toutes les recettes sont basées en fonction de ce principe. Je dois dire que si après un temps j’ai démissionné d’occuper mon dimanche après-midi à faire de la popote, il n’en reste pas moins que j’ai découvert de très bonnes (et simples!) recettes à travers cette expérience.

J’ai aussi essayé les recettes supposément très rapides qu’on peut trouver dans des magazines ou en ligne. Pour finalement réaliser que même si la recette promet un succès étincelant en 20 minutes top-chrono, je n’ai pas plus l’intérêt et la motivation de le faire.

Parmi les autres trucs qui sont passés sur le banc d’essai : les services livrant des boîtes d’ingrédients frais accompagnés d’une recette. Encore une fois, cette méthode n’a pas été un succès pour moi. La qualité des ingrédients et des recettes rendent cette option vraiment intéressante, mais en ce qui me concerne, l’effort demandé venait diminuer le plaisir de cuisiner ces recettes.

J’ai bien dû me l’admettre à moi-même, mon problème en est probablement davantage un de paresse que d’intérêt.

Mes solutions favorites sont : les surgelés et les services de traiteur. Point de vue nutritionnel, la 2e option est sans aucun doute à favoriser. Il y a même des services de traiteur faisant affaire avec des gyms et concoctant des plats sur mesure pour les besoins nutritionnels d’une personne. Ce genre de service peut être un peu dispendieux, mais pour quelqu’un ayant une relation avec la cuisine semblable à la mienne, ça vaut la peine.

Les surgelés, je sais que je devrais en consommer beaucoup moins. La quantité de sel dans ces plats est souvent astronomique. Mais je trouve que la qualité par contre peut être assez bonne. Au goût, certains plats de type diner congelé sont excellents. Et certaines marques, comme le Choix du Président, offrent une variété de mets surgelés qui peuvent être intéressants et délicieux. Je pense entres autre à mon nouveau coup de cœur rayon surgelé, les crevettes sriracha et érable enrobées de bacon. Si vous les voyez à l’épicerie, je recommande chaudement.

J’essaie toujours de trouver une solution à mon problème, et quelque chose de plus réaliste que m’engager un chef cuisinier pouvant se plier à mes demandes à chaque soir. Ma nouvelle idée, c’est tout simplement de me forcer davantage. On dit que l’appétit vient en mangeant, alors je me dis que le goût de cuisiner vient peut-être en cuisinant? Peut-être que si j’arrivais à dépasser la phase « ça me tente pas, c’est long, je veux manger à l’instant même » je découvrirais que la phase suivante est « que c’est agréable couper ces légumes et pouvoir créer de mes mains quelque chose de délicieux ». Qui sait, peut-être qu’avec un peu de ténacité, je vais me découvrir un talent inégalé de cuisinière et épater mes proches!

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