Jen parle de la série de livres Colocs

La série Colocs

Je dois me rendre à l’évidence, je resterai une éternelle adolescente, et ce, même si je suis mieux dans ma peau et dans ma tête à 35 ans que je ne l’étais à 15. Je ne reviendrais pas à cette époque pour tout l’or du monde, mais lire les aventures des jeunes de cet âge me procure des moments de détente que je ne ressens pas souvent dans la course effrénée de mon quotidien métro-boulot-dodo.

Consommatrice totalement assumée de littérature féminine (aussi appelée chick lit), je lis tout ce qui me tombe sous la main et que l’on retrouve en librairie dans cette section. J’aime les histoires qui se lisent bien et dans lesquelles on s’attache aux personnages parce qu’ils reflètent souvent qui nous sommes.

Dans la plupart des histoires qui s’adressent aux filles ou aux femmes, il est bien rare de ne pas s’identifier à au moins un personnage ou de ne pas se dire au moins une fois que l’on aurait réagi de la même façon dans une certaine situation. Étant une personne très terre-à-terre n’adhérant pas aux histoires irréelles ou de science-fiction, je me retrouve beaucoup dans la chick lit. N’en déplaise aux grands intellectuels de ce monde, je considère qu’on gagne beaucoup à s’évader dans les livres, et ce, peu importe le genre.

Dans un article, je t’avais déjà parlé de mes romans préférés destinés aux ados (tu peux d’ailleurs lire l’article ICI) et j’avais mentionné le premier tome de la série Colocs, écrite par Nadia Lakhdari King. Si je suis aussi tombée sous le charme de la suite des aventures de Béatrice, Emma et Mia dans le deuxième roman, c’est vraiment en terminant la lecture du tome 3 que j’ai eu envie de lui consacrer un article complet.

Fiston ayant eu de nombreuses pratiques de baseball le week-end dernier, j’ai pu passer plusieurs heures à plonger dans la suite des aventures de ces trois colocataires, si bien que j’ai terminé le roman en moins de 24 heures ! Merci à l’association de baseball de Terrebonne pour cet horaire intense. 😉

Je ne veux pas gâcher ton plaisir en te racontant les péripéties de trois filles qui affrontent les aléas de la vie d’étudiante, de femme, d’amoureuse et d’amie, mais je peux te dire que ces romans de notre époque avec ses références à Instagram et Facebook sont composés de dialogues qu’on prend plaisir à suivre autant qu’une série qu’on regarde en rafale sur Netflix. Maîtrisant l’art des conversations comme elle maîtrise celle des rebondissements, Nadia est une auteure qui ne cesse de me surprendre par son efficacité à divertir ses lecteurs.

Si j’ai un faible pour Béatrice puisqu’elle me fait penser à l’adolescente que j’étais, j’admire la fougue et le petit côté « je-m’en-foutisme » de Mia tout en admirant l’indépendance et le côté passionné d’Emma. Des adolescentes comme des milliers d’autres, mais à qui on a envie de répéter qu’elles sont uniques et que les expériences de leur jeunesse forgeront les adultes qu’elles deviendront. Des filles à qui on a envie de dire que oui, on peut penser mourir d’un chagrin d’amour, mais que ça finira toujours par passer.

Bref, c’est le genre de lecture que j’aurais aimé lire lors de ces années tumultueuses où je pleurais en cachette parce que mon kik du moment semblait préférer ma meilleure amie et que je rêvais d’appartenir au groupe de filles populaires, qui ne l’ont été finalement que le temps de ces années du secondaire.

Je ne peux qu’espérer que cette série se poursuive pour un long moment (l’auteure m’a confirmé qu’elle compte bien nous offrir quelques tomes pour mon plus grand bonheur) et qu’elle donne envie aux ados de lire et de s’évader dans les mots choisis à leur intention. Et pour celles qui aiment comme moi la littérature féminine, cela vous permet de décrocher simplement du quotidien qui est maintenant pas mal moins relax qu’au temps de nos 15 ans.

Les trois premiers tomes sont disponibles en librairie et la sortie du tome 4 est prévue à l’automne 2018.

Merci aux Éditions les Malins pour la copie de presse et bon succès à Nadia Lakhdari King.