La gardienne du musée et Je découvre et je comprends Les Cris

Au printemps dernier, ma famille a eu la chance de recevoir, par la poste, deux livres pour enfants, vraiment différents l’un de l’autre.

Le premier, La gardienne du musée, est une histoire fictive, où l’on apprend que la beauté réside dans le regard que l’on porte sur soi et sur les autres, non sur les traits du visage, mais bien sur ce que nous avons en nous et qui émane à l’extérieur, avec la tendresse, l’amour et la douceur de l’enfance.

Très bien illustré par Lucie Crovatto, on y fait la découverte d’une gardienne de musée, d’un petit garçon et d’une toile bien spéciale.

Mes filles et moi avons beaucoup aimé cette histoire, nous l’avons lue plusieurs fois et la relirons longtemps encore. Sous la plume charmante de Simon Boulerice, on apprend à connaître cette gardienne de musée un peu triste et solitaire, qui cache un secret qu’elle ne connaît pas elle-même. Sous ses airs sévères, on la découvre rêveuse. L’amitié peut se tisser de façon inattendue.

Je recommande chaudement ce livre, tant pour l’écriture que pour les illustrations qui nous font découvrir et rendent hommage à la fois à de grands chef-d’oeuvres (La petite danseuse de quatorze ans d’Edgar Degas, ou encore Les Tournesols de Vincent Van Gogh).

Le deuxième livre est plutôt un document de référence, intitulé Je découvre et je comprends Les Cris. On parle ici de la nation crie, peuple autochtone vivant en territoire canadien, se retrouvant sur les provinces de l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario et le Québec. Ce livre fait partie d’une collection de 5 autres documents : Les Algonguins, Les Métis, les Inuits, Les Iroquoiens et enfin, Les Haidas. Cette collection est l’initiative de Michel Noël, lui-même d’origine algonquine et ayant grandi près des communautés autochtones. Il s’est allié de l’auteure Sylvie Roberge pour les textes et par Célia Nilès aux illustrations.

Photo via auzou.ca

Celui sur les Cris était fort intéressant, divisé par sujet, bien illustré, pour expliquer leur histoire. D’ailleurs, c’est le genre de livre que je suggérerais fortement aux écoles primaires du Québec, qui enrichirait leurs bibliothèques et surtout, les cours d’histoire, principalement l’histoire des peuples autochtones.

Personnellement, j’y ai appris un tas de trucs, dont l’importance du tambour, la cérémonie des premiers pas, la création du hockey et sur l’existence d’artistes contemporains, issus de cette communauté.

Mes enfants ont apprécié, mais ne l’ont pas dévoré. Je crois, par contre, que ce sera le bouquin parfait à laisser à portée de main afin qu’il soit consulté à la guise. Le genre de livre où on en découvre toujours un peu plus à chaque lecture.

Je vous le suggère, si vous souhaitez en apprendre beaucoup sur une culture riche en savoirs et redonner à cette nation, la place qui lui est due.

Je nous trouve choyées d’avoir eu l’occasion de découvrir ces deux livres.

Bonne lecture!

Catherine Duguay

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