Jen parle de son expérience sur Tinder

On a testé Tinder…en couple 4ème partie

Pour les trois premières parties, c’est ICI.

Avoue que tu es maintenant accro à ma série sur Tinder.

J’aime lire tes commentaires sous mes articles et je suis vraiment contente de savoir que notre excursion sur Tinder t’intrigue.

Revenons au moment où j’ai eu mon premier match. Après moins de 10 minutes passées sur Tinder. Quand même, ça me fait un petit velours de l’écrire.

Benjamin, 37 ans. Beau bonhomme au premier coup d’œil, une tuque de hipster, une barbe, des yeux bleus sympathiques et un petit sourire en coin. J’aime bien ce que je vois. Mais comme je ne sais pas comment ça fonctionne par la suite, j’attends.

Jen parle de son expérience sur Tinder

Je ne veux pas être la première à lui parler. J’ai peur un peu, on dirait. J’ai peur de passer pour une fille pressée, pour une fille désespérée ou tout simplement peur de recevoir une photo de pénis tout de suite en partant (oui, oui, paraîtrait que ça arrive sur Tinder). Bref, je ne sais pas du tout à quoi m’attendre alors je n’ose pas lui écrire.

Je laisse passer quelques minutes.

Je recommence à swiper, je tombe sur des profils intéressants, mais j’établis des critères assez rapidement.

Tout d’abord, s’il n’a pas de description, je passe. Moi, je me dis que si le gars ne prend pas la peine de se vendre en quelques mots pour me donner envie d’aller plus loin, je ne vois pas pourquoi je creuserais plus. Je suis peut-être dure, mais j’aime les mots et les gens qui s’expriment. J’aime qu’un gars soit capable d’aligner plus de trois phrases même dans une description Tinder. Alors je peux te dire que j’en swipe un paquet parce que je constate qu’il n’y a pas beaucoup de gars qui se sont forcés pour en dire plus sur eux. Je ne juge même pas les fautes d’orthographe (bon peut-être un peu s’il en fait 8 sur 10 mots), je veux juste voir ce qu’ils sont capable d’écrire pour se présenter et me donner le goût d’en apprendre plus.

Deuxièmement, les photos de profil en chest, je passe. Surtout si on ne lui voit même pas le visage. Et encore moins si on ne voit que le flash dans le miroir. Come on, les gars ! Vous pensez vraiment qu’on a envie de vous rencontrer en se basant uniquement sur une photo comme celle-là ? Même si je voulais juste baiser le temps d’une nuit (parce que oui, j’ai déjà été ce genre de fille), je m’arrangerais pour trouver un gars qui a plus de potentiel à offrir qu’un six packs qui se fait un selfie dans un miroir. Ça marche peut-être pour certaines, mais pas avec moi.

Ensuite, les gars qui offrent une photo de profil où ils portent des lunettes de soleil risquent aussi de se faire swiper à gauche assez rapidement. À moins qu’il y ait suffisamment de photos en cliquant sur leur profil où ils ne les portent pas. Et pour que je me rende là, il faut vraiment que sa photo soit attirante ou ait un petit quelque chose qui me donne envie de creuser plus loin. Moi, j’ai besoin de voir ses yeux, de voir ce que projette son regard. De voir s’il y a une étincelle coquine, invitante, sympathique ou si au contraire il présente un regard perçant, froid et dénué de la moindre sensibilité. Oui, c’est possible de détecter tout ça dans ses yeux. J’aimerais aussi savoir s’il a les yeux croches ou si c’est simplement parce que le soleil l’aveugle vraiment en prenant sa photo qu’il a décidé de les porter.

Contrairement à ce que tu pourrais penser, les photos où un gars pose en compagnie de son enfant ne me font pas swiper à gauche systématiquement. J’ai même plutôt tendance à les considérer un peu plus longtemps que les autres, à moins qu’ils n’enfreignent les premiers critères. Parce qu’un gars en chest devant son miroir tenant son bébé d’un bras et son cell de l’autre, ça serait vraiment drôle… et franchement pathétique. Non, j’ai plus de chance de considérer son profil parce que je me dis que s’il a des enfants, il n’en voudra pas d’autre, et comme j’ai également le mien et que je n’en veux pas non plus, c’est parfait. Parce qu’un gars qui n’en a pas, risque plus de me demander de lui en faire un, et ça, il n’en est pas question. Et comme je suis rendue à 36 ans et que les gars qui sont dans ma tranche d’âge risquent aussi de venir avec un passé et un certain bagage, les chances que je tombe sur un gars qui n’a pas d’enfants et n’en veut pas sont plutôt minces. Alors à moins qu’il traîne plus de 2 enfants dans sa minivan, il y a de l’espoir.

Ah tiens donc, un deuxième match.

Environ une heure après le premier qui ne m’a toujours pas écrit d’ailleurs.

Mathieu, 32 ans. Désolé je n’ai pas gardé la photo de celui-ci. Différent du premier, il n’a pas le profil d’un hipster, mais plutôt d’un gars qui s’entraîne au gym tout en travaillant dans la construction. Ne me juge pas d’utiliser ce cliché, la lecture de sa description me donne raison.

Contrairement à Benjamin, Mathieu vient rapidement me parler. Il me complimente en me disant qu’il est habituellement attiré par les filles aux cheveux foncés et aux yeux pâles comme moi et qu’il souhaite en apprendre plus.

Ouf, c’est stressant tout ça.

Qu’est-ce que je vais lui dire ? Je ne suis pas prête, on dirait.

Je me bloque déjà et je stresse avant même de lui répondre. Je me sens comme un imposteur.

JE NE SUIS PAS CÉLIBATAIRE POUR VRAI !

Ce n’est pas correct de lui faire perdre son temps. Il va savoir tout de suite que je ne suis pas sérieuse et que j’ai l’air pas branchée pantoute sur ce que je veux.

Je commence par ceci : Merci pour le compliment. Je m’excuse, je suis nouvellement sur Tinder après une relation de 14 ans. Je me sens comme un chien dans un jeu de quilles et je ne sais pas trop quoi dire.

Eh boy… toute une première impression que j’ai dû lui faire là.

On a jasé quelques minutes, de pas grand-chose, je l’avoue. Je n’ai même pas su d’où il venait, ce qu’il faisait dans la vie ni ce qu’il recherchait sur Tinder. On a coupé la conversation assez vite, il était rendu tard.

Je ne l’ai pas relancé par la suite. Lui non plus. Il a dû décrocher assez vite de la pauvre fille qui n’a plus aucune habileté de cruise et qui ne se force pas trop trop pour passer à une autre étape.

Je vais me coucher.

Plutôt déçue de mon attitude à la suite de ma première conversation Tinder.

Le lendemain matin, Benjamin, mon premier match, se décide à m’écrire. Je suis prête, motivée à faire meilleure impression que la veille.

À suivre… la semaine prochaine.

Photo de signature pour Jennifer Martin.      

One Comment

  • Chantal Bissonnette

    Que tu es courageuse! C’est tellement malaisant comme dirais ma fille! Jusqu’où iras-tu? Je suis curieuse. Et ton chum il prends ça comment? J’ai hâte à la suite👍💚😀

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