À toi qui ne voit que la noirceur

À toi qui ne voit que la noirceur au bout du tunnel

Tu marches dans ce monde, depuis trop longtemps, le regard vide, absent, à la recherche de quelque chose, dont tu ne connais même pas la nature. Un bonheur peut-être, un but qui sait, ou quelqu’un qui donnera un rythme à ton cœur dissonant.

Autour de toi, le soleil brille, les enfants rient, mais les œillères de tes déceptions t’empêchent d’en profiter pleinement.

Dans le ciel de tes jours, ces incessants nuages ténébreux reflètent des ombres suffocant l’air que tu respires, rendant ton respir pénible et douloureux.

Sur le pilote automatique, ton corps sourit machinalement, à tes amis, à ta famille. Tes paroles sont comme un message préenregistré que tu fais jouer en boucle quand on demande de tes nouvelles… « Je vais bien. Tu sais, boulot, dodo, rien de neuf. »

Ton orgueil parle plus fort que ton désespoir. Ta petite voix intérieure s’essouffle en tentant de passer outre le tapage infernal de mots qui t’ont blessé, de situations décevantes qui t’ont projeté au sol…

Jour après jour, tu vis sans vivre, tu subis au lieu de ressentir, tu marches sans avancer.

Tu te dis que la vie est un perpétuel ramassis de souffrances et de pleurs qui trouent ton âme et les rêves que tu as jadis convoités.

PAUSE.

S’il-te-plaît. Attends.

Je suis là.
Nous sommes là.
Tout est là.
Le soleil, la vie, les rires.

Regarde moi.
Je t’appelle.
Je te tends la main, je t’envoie une bouée.

Je ne suis pas venu te sauver, je suis là pour t’ouvrir les yeux.

Te montrer ce que tu ne vois plus. Aveuglé par tes propres peurs, angoisses.

Je ne suis pas venu te parler de la vie en rose. Je suis là pour te dire que la vie est d’un million de couleurs, d’un million de possibilités, d’un million de manières de la vivre.

Je ne suis pas venu pour te juger. Je suis là pour te prouver que nul n’est dans la pénombre pour toujours. Que pour faire l’arc-en-ciel, la pluie est un mal nécessaire.

Je ne suis pas ici pour jouer au sauveur. Je suis là pour te soutenir, pour t’aider à te relever, à ton rythme, à ta manière.

ARRÊTE.

Vois, l’amalgame météorologique de l’existence.
Sens, l’amour qui t’entoure et qui est présent pour toi.
Touche, la douceur de la vie, effleure le bonheur.
Goûte, aux plaisirs simples qui s’offrent à toi.
Entends, la joie que tu répands par ta seule présence.

Je suis là.
Nous sommes là.
Quoi que tu vives.
Quoi que tu veuilles.

Ne crois pas à tort, qu’on combat le feu par le feu.

Pour affronter le feu, cela prend de l’eau.

La même eau qui tranquillement mais sûrement, érode les montagnes escarpées qui pourraient ralentir les chemins que tu traverseras.

La même eau qui étanchera les espoirs les plus asséchés que tu réaliseras.

Abreuve-toi de tes propres pleurs. Utilise les embûches pour te donner la fougue de te battre.

Je crois que dans la vie, il y a deux façons de marquer l’anniversaire de ta venue au monde, ce jour spécial où tu as commencé à changer la vie des autres…

N’éteins pas tes chandelles, abruptement, avec le bout de tes doigts. Souffle plutôt sur elles, en ayant toujours un souhait en tête. Un espoir.

Tu peux rêver aussi grand que tu désires. C’est cela le secret de la vie.

En mémoire à ceux qui sont passés comme une étoile filante dans nos vies…

Charline Ibarra
Sophia Bédard

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *