Les Bourgouin-Martin déménagent

Les Bourgouin-Martin déménagent! — La mise en vente

Ça y est! On se lance dans une nouvelle aventure et c’est aussi l’occasion parfaite d’écrire une nouvelle série de textes.

Les 12 derniers mois ont été mouvementés (tu peux comprendre tout en lisant CECI), mais 2019 est en voix de se terminer sur une note un peu folle et remplie de défis.

Après presque 8 ans dans notre première maison, nous avons décidé de mettre en vente notre petit nid d’amour afin de nous poser sur une nouvelle branche dans un arbre inconnu.

Notre petite maison mobile, mais tellement fiable, a su abriter tous nos doux moments en famille et c’est surtout ici que notre fils a grandi entouré de notre amour. Bien que ses 5 premières années se soient déroulées entre les murs d’un 4 ½, c’est principalement ici que nos souvenirs sont les plus marquants.

Prendre la décision de quitter notre arbre bien enraciné ne s’est pas fait sur un coup de tête. Au contraire, la décision pourtant mûrement réfléchie a été maintes fois remises en question avant d’enclencher le processus. Nous avions l’espace nécessaire, un nombre de pièces suffisant pour nos besoins et une cour aménagée pour y avoir suffisamment de verdure et de soleil.

Mais le principal désavantage de notre maison résidait dans le fait que le terrain ne nous appartenait pas. Nous louions celui-ci et c’était clairement quelque chose qui nous dérangeait un peu au début, et un peu plus avec les années. Même si le parc existait depuis plus de 20 ans, nous n’étions pas à l’abri de la fermeture de celui-ci et de devoir y déménager notre maison sur un terrain vacant. Notre garçon grandissant, nous étions également à la recherche d’un plus grand espace à lui, et situé un peu plus à l’écart de la chambre de ses parents puisque celle-ci était vraiment tout à côté de la nôtre. Il m’a suffi de me rappeler à quel point j’ai aimé ma chambre au sous-sol lorsque mes parents ont acquis une nouvelle maison l’année de mes 15 ans.

Mais nous étions quand même bien chez nous.

C’était notre petit cocon, notre petit nid auquel j’ajoutais des branches chaque année pour le rendre encore plus confortable. Et sans oublier, un cocon presque entièrement payé, un avantage non négligeable quand tu es économe comme nous le sommes. On est passé par tous les questionnements possibles avant de prendre notre décision.

Quand nous avons affiché la pancarte à vendre, il y a 1 an, nous nous sommes lancés dans le vide sans trop nous poser de questions. Par contre, la vie étant pleine de surprises, à peine 15 jours plus tard, je me fracturais la cheville et tombais en arrêt de travail pour plusieurs mois. Nous avons donc retiré la maison du marché puisqu’un déménagement en béquilles n’était pas souhaité.

C’est en mars que nous avons renoué avec le marché immobilier une seconde fois avant de décider de la retirer une fois de plus afin d’effectuer certaines rénovations et mettre plus de chances de notre côté. Nous avons eu quelques visites, aucune offre et surtout, nous avons même envisagé de repousser le projet de plusieurs années. Mais le célèbre dicton : «Jamais deux sans trois» a eu raison de nous et c’est avec un sentiment de «c’est maintenant ou jamais» que nous avons remis la pancarte devant la maison en octobre dernier.

À suivre…

Jennifer Martin
Jeneviève Brassard

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