mauvaises questions

Il n’y a pas de mauvaises questions!

Je me suis trop souvent tue parce que j’avais peur d’avoir l’air conne. Vous savez, le sentiment de ne pas être assez? Ou bien ce sentiment de ne pas être assez brillante face aux personnes avec qui tu discutes? Les regards de jugement quand tu ne participes pas à la conversation parce que tu as trop peur de donner ton opinion. Bref. Longtemps, je n’ai seulement qu’écouté, sans rien dire, parce que j’avais peur de me faire juger. Mais j’ai rencontré une personne qui m’a expliqué que de poser des questions, c’était une preuve d’intelligence, une ouverture à apprendre et comprendre les choses. Au début, je n’étais pas trop certaine, mais j’ai fini par me risquer à poser des questions aux personnes quand j’avais des discussions avec elles. Des questions à mes patrons quand je ne comprenais pas quelque chose. J’ai cessé de m’isoler, simplement parce que j’avais peur.

J’ai réalisé avec le temps qu’il n’y a pas de mauvaises questions, non. Il n’y a que de la mauvaise foi de la part des gens qui vont juger celles-ci. Je ne me gêne plus pour dire aux gens que si je pose la question, c’est que je ne le sais pas. Que si je pose la question, c’est que j’ai envie de connaître la réponse. Si je pose la question, c’est que je souhaite comprendre. Si je pose la question, c’est que je m’intéresse à ce que tu dis. Ce n’est pas nécessaire de me faire de gros yeux ou de me répondre : « Ben voyons, tu ne sais pas ça? ». Eh bien non. Mais je n’ai pas besoin de me sentir mal de ça. Dans la vie, chaque personne est différente et il faut cesser de se fier à des choses qui n’expliquent pas qu’une personne devrait savoir telle ou telle chose. Ce n’est pas parce que j’ai grandi à Montréal que je connais chaque endroit mythique de cette ville. Ce n’est pas parce que j’ai été à l’université que j’ai une connaissance générale sans limites.

On me dit souvent que je pose trop de questions. Que je veux toujours trop tout savoir. On me dit encore souvent que je devrais savoir telle ou telle chose. Mais savez-vous quoi? Je ne vais plus me sentir mal ou me taire. Tout simplement parce que je m’écoute et je suis comme ça, c’est tout. Si tu me fais de gros yeux parce que tu trouves ça bizarre que je ne sache pas une chose et que je te pose la question, sache que je vais juste te répondre avec le plus gros sourire : « Il n’y a pas de mauvaises questions! ».

Karine signature
Sophia Bédard

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