Je ne viens pas d’une famille nombreuse et on ne peut pas dire qu’on est tricotés ben serré par chez nous. J’aime mes parents du plus profond de mon cœur et autant, sinon plus, mon conjoint et mon fils, mais je ne cacherai pas que j’envie les belles grosses familles, celles qui font de gros partys plusieurs fois par année et qui sont toujours là les uns pour les autres, peu importe la situation.
D’aussi loin que je me souvienne, mes amitiés aussi ont toujours été chaotiques. Je m’attachais à des personnes qui me faisaient du mal, je me sentais en compétition avec d’autres, bref, ce n’était et ce n’est toujours pas facile pour moi, les relations humaines. Quand j’ai rencontré Karine, Dominique et Ariane, avec qui j’ai fondé Folie Urbaine, j’ai eu les mêmes craintes qu’avec les autres personnes qui sont entrées dans ma vie. J’ai même failli passer à côté de leur amitié tellement j’étais sur mes gardes. Bien que ce fût un coup de foudre amical, comme il s’en produit des milliers par jour, celui-ci est arrivé avec ses propres appréhensions. Est-ce que ça allait fonctionner à long terme nous quatre? Est-ce que je me sentirais plus à l’aise avec une plutôt qu’une autre? Est-ce que je leur ferais assez confiance pour leur confier mes états d’âme? Est-ce que j’ai envie de m’embarquer dans l’aventure Folie Urbaine avec elles sachant que nos forces sont complémentaires, mais nos caractères si différents?
J’ai décidé de plonger… J’ai eu envie de tenter de conjurer le sort qui s’acharne sur moi et mes amitiés et voir ce que la vie me réserve. Je vais y aller à mon rythme et me dévoiler peu à peu. En attendant, j’en découvre un peu plus sur mes amies et partenaires d’affaires. Je sais que Karine rêve de faire de longues entrevues à la télévision avec ses vedettes préférées, que Dominique voudrait publier un livre et qu’Ariane excelle dans tout ce qui est art visuel, stylisme et réseaux sociaux. Je sais qu’elles sont sensibles envers leurs proches, qu’elles sont généreuses et qu’il ne faut pas provoquer Karine lorsqu’elle est SPM.
Je sais que ma famille, elle sera bien où je voudrai qu’elle soit. Et que c’est à moi de décider qui qui y prendra place.
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