Connaissez-vous Le fil rouge? C’est un blogue littéraire qui a fait ses preuves auprès de ses lecteurs pour tout ce qui a trait aux livres. Si tu veux connaître les nouveaux titres, savoir ce que les gens qui l’ont lu en pensent, etc., c’est la place pour toi! Depuis peu, les fondatrices ont eu l’idée de se partir un nouveau projet en lien avec la littérature : faire des coffrets littéraires. Ça fait quelques temps déjà que les coffrets mensuels que l’on reçoit chez soi ont la cote! Beaucoup portent sur les soins de beauté, mais très peu pour l’intellectuel-le qui a aussi envie de prendre soin de se cultiver (parce que l’un n’empêche pas l’autre)! J’ai moi-même été très emballée par l’idée et, lors de leur socio-financement, je n’ai pas hésité une seconde à participer afin de les encourager. J’ai alors reçu un coffret et, non seulement le tout est magnifique, mais la sélection de livres, de thés, et de ses surprises était excellente. C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée de faire une entrevue avec les fondatrices, Martine et Marjorie, parce que chez Folie Urbaine, on aime encourager les gens d’ici qui travaillent fort et qui méritent que leurs projets fonctionnent.
Voici donc, le court entretien que j’ai eu avec Le fil rouge.
Qui êtes-vous?
Nous sommes les fondatrices du blogue littéraire Le fil rouge qui, depuis peu, est une entreprise de coffrets littéraires. On s’est rencontrées sur les bancs de l’UQAM dans un cours de littérature et on a rapidement voulu créer un projet ensemble. On avait envie que ça en devienne même notre carrière. Donc, Le fil rouge est né en août 2014 et, au départ, on parlait pas seulement de littérature, mais de plusieurs autres sujets. Avec le temps, on a su se forger une ligne éditoriale et accueillir des collaboratrices dans notre équipe.
D’où est venue l’idée du coffret littéraire?
Comme on utilise l’approche de la bibliothérapie sur le blogue, soit les livres qui font du bien, on a eu envie d’offrir des expériences de lecture et d’inspirer les gens à prendre le temps de lire par le biais d’un coffret. C’est aussi un concept qui existe beaucoup aux États-Unis et en Europe et on avait envie d’en faire un à notre saveur et axé vers la littérature québécoise et vers les artisans et entreprises locaux.
Quel en est le but, que souhaitez-vous pour votre projet?
Le but du fil rouge est de donner envie aux gens de lire et de prendre du temps pour eux. On a envie, autant par le biais du blogue que de nos coffrets (et nos futurs projets!), de favoriser la lecture et de démontrer que d’inclure la lecture à son quotidien n’a que des points positifs.
Comment décidez-vous des livres que vous offrez dans le coffret, ainsi que des produits?
On porte une attention particulière aux livres québécois (80% de notre sélection) et on tente d’y aller avec des livres qui ont une portée bibliothérapeuthique, ce qui veut dire que d’une façon ou d’une autre, ils nous font grandir, nous émeuvent, nous surprennent, nous troublent, bref, qui finalement font du bien.
Les produits sont des accompagnateurs d’expérience de lecture. On les choisit toujours en ayant en tête qu’ils apportent un bien-être chez le lecteur. On sélectionne aussi que des entreprises locales et des artisans d’ici.
Quelle est la suite pour Le fil rouge?
Comme on l’a dévoilé le 3 août, on lance notre club de lecture. On voulait rencontrer les gens autrement que virtuellement. Créer quelque chose qui rassemble. On a aussi plein d’autres projets pour agrandir l’entreprise, mais on prend notre temps pour bien faire les choses.
Que souhaitez-vous au monde littéraire?
On souhaite qu’il y ait de plus en plus d’initiative littéraire à travers le Québec, que les gens ne perdent jamais le goût de lire, que les librairies indépendantes vivent toujours mieux.
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Crédit de photo couverture : Le fil rouge