
Lors de l’avant-première du film, c’était la vraie folie sur le tapis rouge! Les fans étaient nombreux.ses et beaucoup de vedettes s’étaient déplacées pour notre plus grand plaisir. Lorsque nous avons la chance de rencontrer nos stars québécoises, nous en profitons pour leur poser une même question commune :
« Quelle est ta plus grande folie? »

Antoine Olivier Pilon, qui incarne Tim, le personnage principal du film, a attendu 10 secondes après lui avoir posé la question et, avec le plus grand sérieux du monde, m’a répondu : « Faire ce qu’on me dit de ne pas faire ».

Lou-Pascal Tremblay qui incarne Jeff, un des personnages principaux a, sans hésitation dit : « Je saute toujours en parachute, ça doit être assez fou j’imagine! » .
Crédit: Karine Caron-Benoit
Sophie Nélisse, qui incarne Jennifer, un des personnages principaux : « Ah c’est dur comme question! Une folie… je suis sûre que j’en ai plein! Je dirais que je suis folle de la poutine. J’suis pas capable d’en manger ailleurs qu’au Québec, c’est la meilleure. Et si tu veux me rendre heureuse quand je suis fatiguée, tu me donnes ça et je suis comblée! » . Miam… je suis bien d’accord!
Crédit: Karine Caron-Benoit
Yan England (le réalisateur du film) m’a confié : « Une des grandes folies que j’ai faite serait d’avoir décidé comme ça, sur le fly, que je partais pendant un mois de temps en Italie. Je m’en allais dans ma famille qui ne parlait pas un mot anglais et/ou français. Je suis arrivé là-bas, je ne connaissais rien du tout et le but c’était d’apprendre la langue. Ça s’est bien passé! » . Ça donne le goût de voyager!

Sarah-Jeanne Labrosse (elle ne joue pas dans le film, mais elle est notre coup de cœur du tapis rouge). Avec son superbe look, sa réponse ne m’a pas étonnée du tout : « Une de mes plus grandes folies, que je porte ce soir, serait d’avoir acheté un gilet 100% cashmere beaucoup trop cher… en me disant que j’allais être capable de le porter toute ma vie! Je ne sais pas si je vais être capable, mais le but serait ça pour le rentabiliser. »
On a également eu la chance de croiser quelques artistes tel que Pascal Morissette, Julie Ringuette, Émily Bégin et Guillaume Lemay-Thivierge.
Crédit photo : Karine Caron-Benoit
La journée de la sortie du film, on s’est empressées d’aller le visionner, puisque tout ce qu’on entendait sur le tapis rouge nous accrochait. C’est donc hier, le 13 octobre, que nous l’avons vu.

Le film est nécessaire. Ce sont les mots qui me viennent en tête après avoir vu le film. Yan England a su capter exactement les émotions qu’il fallait évoquer dans une situation d’intimidation, parce que, oui, c’est principalement un film sur l’intimidation. Les longs silences, les gros plans, la musique, les textes, tout est calculé et c’est ce qui fait de ce film, un message. Le message qu’il faut se battre, continuer de foncer et, surtout, dénoncer. Le parallèle entre la course et l’intimidation est bien amené et, ce, sans que ça devienne un « film d’ados », même si l’histoire se déroule dans une école secondaire.
On ne peut passer sous silence le jeu exemplaire des acteurs Antoine Olivier Pilon et Lou-Pascal Tremblay, entre autres. On y croit et c’est saisissant à quel point c’est d’un réaliste. Est-ce que le message passe? Je crois que oui. Ce n’est pas un film à aller voir si vous voulez vous divertir, c’est plutôt un film obligatoire pour éduquer et sensibiliser. Les mots employés, les gestes posés, l’utilisation des réseaux sociaux; on voit toutes les étapes et les dégâts que cause l’intimidation. On le vit à travers l’écran. La douleur, les conséquences, le malaise; on les ressent jusqu’au dernier mot du générique.
C’est un film qui parle d’intimidation, de suicide, d’homosexualité et, tout cela, dans l’univers du secondaire. C’est lourd comme sujet, mais ça ne va pas disparaître, il est nécessaire d’en parler. D’ailleurs, lors de la tournée de promotion, dont dimanche dernier à Tout le monde en parle, les deux acteurs principaux, ainsi que le réalisateur, Yan England, se sont fait un devoir d’aborder le sujet.
1:54 est sorti en salle depuis le 13 octobre et c’est un film qu’il FAUT voir.
Crédit photo couverture : Page Facebook de Yan England