Faire de la bouffe par passion, mais pour les autres

Je sais que les personnes proches de moi vont comprendre chaque mot de ce texte. Non, je ne suis pas une maman, un jour peut-être. Pour l’instant, je suis une belle-mère et je joue à la mère avec mes amies. C’est dans ce sens que je vais vous parler de ma manie. Eh oui ! Je ne peux m’empêcher de donner mes petits conseils pour que mes amies se sentent bien quand elles sont malades. Mais ma pire manie de mère poule, c’est la bouffe ! Autrefois, quand j’avais une coloc, je m’occupais d’elle en lui préparant une soupe. À la même époque, je m’assurais qu’elle mange à sa faim en cuisinant des plats en quantité suffisante pour qu’elle puisse en avoir pour ses lunchs. Oui, j’étais ce genre de coloc. Maintenant, j’habite avec mon chum. Il profite largement de ma manie de vouloir cuisiner et prendre soin des gens autour de moi. Que voulez-vous, je suis faite de même !

Dominique a déménagé à Montréal la semaine dernière et, fidèle à moi-même, je lui ai préparé une grosse batch de pâtes pour sa dernière semaine de boîte avant le jour J. Puis, le jour de son déménagement, je me suis empressée de remplir une partie de son frigo pour qu’elle n’ait pas à se préoccuper de ça. Un dimanche, j’ai passé la journée à cuisiner pour les soupers et lunchs de la semaine, j’ai penseé à mon amie qui est présentement enceinte et qui est également mon ancienne coloc. Coïncidence ou pas, trois des plats que j’ai faits étaient des plats qu’elle adorait manger quand on habitait ensemble. Devinez qui est débarqué le lendemain à son travail avec des petits plats en quantité suffisante pour ses lunchs de la semaine? Eh oui, c’est moi. Elle était si contente, et moi, encore plus.

Je suis ce genre d’amie. Un peu trop freak sur le « je veux te rendre service », « je m’occupe de t’apporter de la bouffe » ou même « tenez, les filles, je vous ai apporté de la tarte ». Que ce soit pour mes bonnes amies ou pour mes deux merveilleuses collègues de travail, je ne peux m’empêcher de m’assurer du bien-être des autres culinairement parlant (ça se dis-tu ce mot-là ? Bref, j’ai décidé que oui.)

Pour moi, cuisiner est une libération, une thérapie. Mais cuisiner pour moi ? Non, c’est inconcevable. Dis-toi que si j’apporte des muffins, de la compote, une tarte, une portion d’un repas X, c’est principalement pour moi que je le fais. Oui, je sais que ça va te faire plaisir, mais à la base, c’est à moi que je fais plaisir. J’ai besoin de faire ça pour les autres, c’est fondamental d’arriver avec un gros sac de bouffe et te dire « tiens, je t’ai apporté ça et ça, j’espère que ça va te faire plaisir autant que ça m’a fait plaisir de cuisiner. » Est-ce que c’est vraiment être mère poule que de materner ses amies en leur apportant de la bouffe ? Je ne sais pas trop. Ce que je sais, c’est que je suis souvent la maman du groupe, celle qui va faire du thé, aller chercher du café pour tout le monde, être la chauffeuse désignée, te ramener chez toi parce que c’est inconcevable que je te laisse prendre l’autobus. Tout ça ensemble me rend mère poule. Et je suis pareille avec mon chum et mon beau-fils, je fais mon possible pour ne leur offrir que le meilleur. Perfectionniste ? Absolument pas.

Pour moi cuisiner c’est ma manière de te dire « je t’aime!». La bouffe prend une grande place dans ma vie et c’est en partie pour cela que je vais régulièrement vous parler de bouffe et de cuisine dans mes articles, parce que oui, vous aussi je vous aime.

De toute manière, c’est une manie que j’aime et avec laquelle je vis très bien. Sache que si un jour je t’offre un plat cuisiné, eh bien, c’est un peu comme si je te donnais la certitude que tu es une personne importante pour moi. Pour moi faire de la bouffe c’est par passion, mais principalement pour les autres.

 

Karine signatureverifiedjenevieve

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