Ma relation amour-haine avec les applications de rencontre

J’ai compris la corrélation entre mes ovulations et mes downloads de sites de rencontre dernièrement, grâce au texte d’Audrey Pageau Marcotte sur le site Urbania  dans lequel je me suis trop bien reconnue, moi qui télécharge une fois par mois bumble, tinder, etc. dans le but de me faire séduire par la gente masculine l’espace d’une soirée où y’a personne d’autre pour me donner de l’attention. J’essaie pendant ce temps, de m’intéresser à la personne virtuelle qui m’a swipé la face et de développer par la suite de l’intérêt pour cette dudit personne. Mais je finis toujours par désactiver mon compte au bout d’une soirée avec un dégoût total et une rapidité inquiétante, comme si je devais effacer des preuves qui me reliaient à un crime. Pourtant, j’pas mal sûre que mes hormones qui me disent «aweille, reproduis-toi » sont là ben plus longtemps que ça.  Pour moi tinder, c’est comme l’émission Barmaid, j’trouves ça sans intérêt, mais j’peux pas m’empêcher de regarder quand même.

Pourquoi? Parce que je trouve ça insignifiant. Il est difficile pour moi de développer un intérêt pour tes études, la journée que tu viens de passer et tout ton small talk. J’me doute bien que pour avoir de grosses conversations, il faut commencer par les petites mais y’a quelque chose de vraiment pas naturel pour moi dans le fait d’essayer de bâtir une relation à partir d’une photo de toi en chest et d’une autre avec tes chums de gars. Pis oui je sais, j’pas obligée de choisir ce type de gars avec ces photos là, ça c’est un autre problème que j’ai avec ces sites-là; je deviens superficielle. Si tu me fais choisir mon repas à l’aide de menus, j’vais prendre celui qui a l’air le plus appétissant plutôt que celui avec la belle personnalité. C’est la vraie revanche des nerds, j’vais choisir tous ceux qui ne m’auraient même pas regardé au secondaire, tous ceux que j’rencontre pas parce que j’vais pas au gym. JE SAIS que je ne suis pas obligée de baser ma recherche sur le nombre de muscles définis que j’peux voir sur tes photos. C’est vraiment plus fort que moi, mais même si tu me donnes toutes les opportunités du monde, j’fais pas nécessairement les meilleurs choix et je me retrouve avec les yeux plus grands que la panse. Alors que dans la vraie vie, si je te rencontre lors d’une soirée entre amis, no pressure, pas d’attention basée sur si on va passer le restant de nos jours ensemble, je fais des rencontres bien plus intéressantes et qui me plaisent beaucoup plus. Je découvre une personnalité et je fais le choix par la suite de la swipe à droite mentalement.

Sans compter que je ne suis vraiment pas quelqu’un qui a de la facilité à dire oui à une date, dû à de la timidité intense ou parce que I don’t give a fuck; ce n’est pas encore clair, peut-être un peu des deux. J’ai l’impression que les gens sur les applications de rencontre sont 100 fois plus vite en affaire que moi et te propose d’aller prendre un verre après 2-3 phrases échangées. Je serais beaucoup plus du genre à attendre que tu me dises combien d’enfants tu veux avant qu’on aille prendre une bière. Ils s’invitent chez vous alors qu’ils ne sont encore que des étrangers et que t’as pas encore envie de faire le ménage pour eux autres.

Par contre, c’est parfait pour t’initier et te dégêner si tu es nouveau dans le domaine du célibat et des rencontres. Tester l’eau avant de plonger. C’est poche à dire, mais le meilleur argument pour moi c’est que j’peux aller là-dedans no strings attached, jaser avec du monde et disparaître tel un mirage. Le ridicule ne tue pas, et encore moins sur Tinder !

 

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