Mes objectifs d’enfant ou comment se stresser pour rien

Quand j’étais jeune, enfant, j’entendais souvent les gens parler d’objectifs de vie. Les classiques sortaient souvent ; la maison, le chien, les enfants… Mais je n’ai jamais accroché. Surtout que je voyais la maison comme étant un fardeau dispendieux, le chien, ben j’aimais pas les chiens avant d’en avoir des Mira, et j’ai jamais eu l’horloge biologique qui a sonné l’alarme. Pendant longtemps, je me suis dit que je devais être la seule, je voyais les adultes parler fièrement de leurs accomplissements de vie, de leur job stable de 9 à 5, de leur auto nouvellement achetée, de leur nouveau bébé qui allait faire partie de leur vie parfaite et si intéressante.

Je faisais beaucoup de listes avant, mais jamais qu’elles incluaient des objectifs du genre. J’y allais plus dans le flou, dans le “être bien avec mon corps”, pendant que j’essayais de prendre du poids en mangeant non-stop. J’écrivais dans mes carnets des phrases courtes et pleines de sens, à l’époque, sur ce que représenterait mon futur. Je suis retombée sur quelques unes de ces listes, écrites quand je devais avoir 12 ans, sur lesquelles je mentionnais le fait de vouloir un emploi que j’aime. Je crois avoir continué dans cette lignée le plus souvent possible, mais j’ai fait beaucoup de concessions. 

En traçant lentement chacun des mots à la suite d’un petit carré vide, je m’imaginais combien de temps pourrait me prendre cet objectif (si c’était un objectif avec terme). Ensuite, j’écrivais deux dates en haut ; une avec la date d’aujourd’hui et l’autre avec la date (pas trop loin dans le futur) à laquelle je souhaitais pouvoir cocher le plus possible de lignes.

Je stressais en l’écrivant, je restressais en retrouvant la liste et en réalisant que je cochais pas grand chose finalement. J’ai tranquillement appris à focuser sur les points plus à long terme, ceux qui me suivront probablement toute ma vie, ceux qui diminueront le stress au lieu de l’augmenter.

Des fois, une envie soudaine me prend de faire du ménage, par exemple, et de diminuer mes possessions. Ensuite, je me dis que j’aime mes objets, j’aime être entourée d’items dans mon appartement. Je ne serais pas plus heureuse si je m’en débarassais (ok, une bonne partie pourrait partir de ma pièce de débarras, mais pas ceux dans le salon admettons).

D’autres fois, j’ai le goût de me mettre à couper tout le sucre (chocolat), pis 2 minutes après je réalise que je peux diminuer, mais que de COUPER m’apportera juste un objectif inatteignable. J’ai pris en exemple le chocolat, mais ça peut être n’importe quoi. J’y vais avec mon faible et, pourtant, j’ai coupé beaucoup, sans me rappeler constamment que c’est un objectif. Comme quoi le cerveau fait parfois bien les choses.

 

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2 Comments

  • Ann-Pascale

    depuis quelques semaines, à chaque fois que j’essaie de lire vos texte, la page descend “non-stop” sur la pub, rendant sa lecture ardu et décourageante. C’est triste puisque je trouve vos textes intéressant et cette situation ne me donne pas envie de continuer ma lecture quand au 15 seconde la page descend à la pub. Pouvez-vous y remédier? merci

    • Folie Urbaine

      Bonjour, merci d’avoir pris le temps de nous avertir du problème. Nous aimerions savoir sur quel appareil et quel navigateur vous essayez de lire nos articles afin de se pencher sur la question.

      Merci. Bonne journée !

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