Ado, j’étais…

Ah, cette période de notre vie qui était plutôt tourmentée et qui hante encore certain.es d’entre nous! Je suis récemment allée aux retrouvailles de mon secondaire, 10 ans plus tard, et plus ça change, plus c’est pareil. Je suis contente d’être passée à une autre étape, d’avoir trouvé ce qui me rend heureuse dans la vie de tous les jours. Mais je suis surtout fière du cheminement qu’on a tous.tes vécu en passant par-dessus notre adolescence.

 

ado nostalgie

Souvent insupportable, difficile, gourmande, toujours dans ma chambre en train de niaiser sur mon ordi (allô MSN). Sorry chers parents. J’avais des sautes d’humeur pas croyables et je ne faisais aucun effort pour les rendre moins pénibles. Je passais 90% de mon temps avec un livre à la main et je ne dormais pas la nuit, parce que je devais “finir mon chapitre, ok mais encore un autre” avant de me coucher. Je me débrouillais bien à l’école, surtout en français, mais je me faisais appeler au bureau du directeur dû à mes vêtements hors normes (oui oui). J’étais zéro sportive, pis ça n’a pas changé. J’étais très bonne en français, mais pas en bio, cours durant lesquels j’échangeais beaucoup de petits mots pliés avec mes amis. En dehors de l’école, on allait au cinéma et flâner dans les centres d’achats (quelle belle activité). 

Ado, je n’étais pas facile, mais j’ai grandi bien entourée et j’ai appris de mes erreurs. Quand je regard en arrière, je comprends que beaucoup été dû à cette période redoutable qu’est l’adolescence et que c’est derrière moi. 

-Ariane

 

 

ado jeune jeunesse

J’aime croire que j’ai été une adolescente plutôt sage/coincée. Je dis pas parfaite, car je crois que, comme toute adolescente, on a envie d’essayer et d’explorer des trucs. J’ai essayé de fumer ma première cigarette en secondaire un, ça n’a pas duré vraiment longtemps, car la journée même mes parents s’en sont aperçu. J’ai commencé à fumer pour de vrai, j’avais genre, 18 ans. J’estime que, malgré tout, j’étais quelqu’un de quand même sage et qui ne dérangeait pas beaucoup. Comme à peu près tous les adolescentes de mon temps, je passais trop de temps sur MSN à parler à mon crush ou du moins espérer qu’il me parle, à écrire des petits mots sur des papiers en classe qui racontaient à quel point mon cours était plate et à passer beaucoup de temps avec mes amis. You know, dans le temps où on avait que ça à faire et qu’on n’avait pas vraiment d’autres responsabilités que de faire ses devoirs et faire le ménage de sa chambre.


– Dominique

 

ado nostalgie moment souvenir enfance

Ouf. La question. Pour moi, le secondaire ce n’est pas un bon souvenir. Jusqu’à l’âge de 17 ans, j’ai vraiment été un modèle à ne pas suivre. Mais j’ai fini par retrouver mon chemin et apprendre à m’aimer. Je vivais dans ma tête, dans mes dessins et dans l’écriture. J’en ai fait baver mes parents! Sinon, j’ai essayé pas mal toutes les modes vestimentaires, du look Spice Girl au look gothique. J’ai eu les cheveux vert, blond, noir, rouge, trois couleurs et j’ai même décidé un matin que ma rosette me gossait et je l’ai rasée. Oui oui. Je me suis épilé le front presqu’une année en entier. Les piercings, c’était aussi quelque chose sur lequel je trippais. Mon nombril? Je l’ai percé au moins 6 fois jusqu’au jour où mon bijou est resté collé sur un manège à La Ronde, là j’ai arrêté de persister. J’ai commencé à fumer la cigarette à 12 ans, au début pour être cool, mais j’ai rapidement été accro, jusqu’à l’âge de 22 ans où j’ai fini par arrêter. Si je pouvais revenir dans le passé et parler à moi ado, je me dirais de pas me décourager, qu’après le secondaire, la vie est meilleure. J’étais mal dans ma peau, dans ma tête, j’ai vécu de lourdes épreuves, mais bon, on ne reste pas ado toute notre vie hein!

-Karine

 

 

Adolescente, j’ai été plutôt sage. Je n’ai touché ni à la drogue ni à la cigarette (sauf une fois où j’ai failli recracher mes poumons), mais mon Dieu que j’ai pleuré pour des gars, ça n’avait juste aucun bon sens. Toujours en mode je-tripe-sur-un-gars, je ne me souviens même pas s’il y a eu un moment où je n’avais pas un garçon en tête. J’étais toujours la petite rejet qui se promènait d’une gang à l’autre, au gré des humeurs des filles qui décidaient si j’étais assez hot pour faire partie de leur clan. Je me réfugiais beaucoup dans la musique, les films et les livres. Je gribouillais constamment dans mes agendas, j’étais souvent dans la lune et je réussissais normalement bien à l’école si j’étudiais convenablement. Sauf en maths. J’ai passé mon adolescence à rager contre les chiffres et à faire de la récupération avec mes profs, qui ne savaient plus comment m’expliquer les problèmes d’algèbre. Je me suis juré que je choisirais un métier qui n’aurait aucun rapport avec les chiffres. J’aimerais revenir à mon adolescence juste pour écouter mon coeur qui me disait d’aller étudier en art et technologie des médias plutôt que ma tête qui a choisi le tourisme et, ensuite, l’éducation à l’enfance. Ah oui, et j’essaierais de ne pas perdre trop de temps à idéaliser l’homme de ma vie et à utiliser ce temps précieux pour bâtir plutôt ma confiance en moi.

-Jennifer

 

 

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