Je peux dire que j’ai toujours assumé mes choix, mes opinions. Je suis une fille qui n’a pas peur d’afficher son mécontentement, ses idées et ses positions. Par contre je dois dire que j’ai déjà assisté à des soupers, des fêtes, des événements et ce par politesse. Bien sûr, dans la vie nous devons faire des efforts, mais jusqu’où devons-nous ignorer notre petite voix intérieure?
Le fait de vieillir me permet de choisir ce que j’ai envie de faire et où j’ai envie d’aller. Privilégier mon temps, les gens avec qui j’ai envie d’être accompagnée et décider le genre de soirée que j’ai réellement envie de vivre. Mon sablier s’écoule à une vitesse folle, je veux donc capturer les bonnes énergies et les disperser avec ceux qui le méritent.
Agir parfois contre notre volonté réelle se laisse transparaître dans notre non-verbal, ce qui crée parfois de gros malaises ou une conversation suivant nos agissements. Le temps est précieux, la maturité nous fait comprendre beaucoup de la vie. C’est un droit humain de choisir notre bien-être personnel.
Que ce soit auprès d’un livre, pour écouter un film un soir où l’on se sent plus matante, faire de la cuisine, se coucher tôt, passer du temps en couple, avec des amis ou tout simplement pour être seule, c’est personnel. Tout ce qui doit être fait, c’est de l’assumer à part entière.
Les meilleurs vins, la bonne bouffe, les fous rires, les signes d’affection, les conversations sensibles, le laisser-aller se passent avec les gens qui vous sont chères. Pourquoi se forcer, pour aller perdre une parcelle de votre vie précieuse à faire quelque chose que vous n’avez pas tellement envie? Je crois qu’il faut se poser la question en tant qu’individu pour finalement écouter cette petite voix qui est la vôtre!