Comme chaque mois, les 4 co-fondatrices de Folie Urbaine vous parlent d’un sujet différent et, cette fois-ci, ça nous tient particulièrement à coeur. On ne pourrait pas vivre sans eux et, faut se le dire, on en a 8 à nous 4! Rien de moins. Voici donc un petit résumé de l’adoption de nos chats.
Quand j’ai rencontré mon amoureux, il y a presque 9 ans déjà, je venais d’adopter un chaton à la SPA à Québec, Azur, et lui avait un chat d’environ 1 an, Naruto. Deux chats noirs et blancs, mais comme le ying et le yang. Donc, on vivait avec des pantoufles plutôt indépendantes, jusqu’en mai 2016, quand j’ai entendu les cris stridents d’un chaton dans les buissons. Je l’ai trouvé, bien abîmé, qui criait à en perdre la voix. Son petit oeil était mal en point, il était très sale et devait avoir environ 3 mois, pas plus. Cette petite boule rousse m’a tout de suite charmée. Je ne comptais pas l’adopter, mais je n’ai pas été capable de m’en départir après tous les soins prodigués. BB-8 a donc rejoint notre famille. Un troisième mâle. Et, pour finir, Rocket “Crapbag” Raccoon (références à F.R.I.E.N.D.S. et Guardians of the Galaxy) s’est ajouté et on ne pourrait pas avoir un chat plus colleux et adorable. Nos 4 chats ont été adoptés et c’est une de nos grandes valeurs! Nos minous font partie intégrale de notre vie et on ne serait pas capables de s’imaginer sans.
-Ariane
Un peu comme Jen (voir plus bas), mon premier chat, j’ai cru au début que c’était une fille et, finalement, c’est un beau gros matou! Son nom étant plutôt unisexe, j’ai pu garder le même; Chärly. Il a maintenant 8 ans, un peu d’embonpoint et un caractère en or. Il ne chiale jamais, trop habitué à mes niaiseries depuis sa naissance. Je l’ai depuis le tout début, en commencant par l’accouchement de la chatte à mon amie, ensuite, je l’ai spotté immédiatement. Chaque fois que j’allais chez elle (ce qui était quasi tous les jours) je le prenais dans mes bras. Bien qu’il soit moins colleux qu’à ses débuts, il est toujours aussi adorable. Par la suite, il y a deux ans, j’ai adopté Harley, une petite chatte grise. Au début, la rencontre entre les deux m’a donné beaucoup d’anxiété, je devais l’enfermer dans sa petite pièce, car l’ainé crachait chaque fois qu’il l’a voyait. Après quelques jours, je les ai rapprochés alors qu’ils étaient tous les deux dans le lit, Chärly lui a fait un lavage digne de ce nom et, depuis, ils ne se lâchent plus! On les voit souvent, les deux, collés l’un contre l’autre entrain de dormir. Une des plus belles histoires d’amour que je connaisse.
-Dominique
Elle s’appelle Sally. Après s’être appelée Léo pendant quelques mois. Hey oui, mon chum avait mal vérifié lorsque nous l’avons adopté, il croyait avoir pris un mâle parmi la portée. On a pas mal ri quand on s’en est rendu compte. Mais elle est vraiment restée Léo dans ma tête. Je dois aussi avouer que c’est plus la chatte de mon fils et de mon chum. À ma grande honte, ils s’en occupent pas mal plus que moi. Mais je la flatte souvent et je crois qu’elle m’aime bien. Elle aime monter sur le comptoir de la salle de bain pendant que je me maquille le matin. Elle s’amuse avec mon panier de cosmétiques et réussie toujours à faire tomber par terre mon gros pinceaux à maquillage. C’est une petite chatte toute mince, qui est en général très calme, sauf quand elle se met à chasser les mouches en claquant les dents ou à se cogner partout pour jouer avec un de mes élastiques à cheveux qui traine par terre. Elle est affectueuse et met de la vie dans notre famille.
-Jennifer
Mon Batman. Il a maintenant deux ans, c’est un merveilleux petit chat mâle tout noir. On l’a adopté lorsqu’il avait à peine deux mois, il a été abandonné par sa mère, lui et ses frères et soeurs. Une bonne samaritaine les a amenés chez elles et en a pris soin. Dès son arrivée à la maison, il est devenu dépendant de moi et c’est encore le cas aujourd’hui. C’est un chat vraiment colleux, il me suit partout. Impossible d’aller aux toilettes ou de prendre ma douche sans qu’il soit avec moi dans la salle de bain. Il aime se coller avec moi et dort collé sur mes jambes ou près de ma tête. Je suis sa maman. En plus de le nourrir et de faire sa litière, je peux facilement lui décrotter les yeux et le nez, puis lui nettoyer les oreilles sans qu’il bouge d’un poil. N’ayant pas de douche, quand il le faut, je le lave dans ma douche, dans mes bras. Il a encore ses griffes, mais ne les sort pas. Il reste collé sur moi et attend que ça finisse. Je vais toujours me souvenir du premier rendez-vous chez le vétérinaire. Pas besoin de cage, il avait besoin que mon cou pour se sentir en sécurité. Encore aujourd’hui, il a le même réflexe quand on a un rendez-vous. C’est un bon chat, je l’aime de tout coeur, même si des fois, il me mort les orteils parce qu’il est fâché. Au fond, je sais qu’il m’aime autant que je l’aime!
-Karine