Mon hommage à Patrick Bourgeois

Cher Patrick Bourgeois,

Merci. Merci pour tous les bons et beaux souvenirs que j’ai de mon enfance et adolescence, grâce à toi et le groupe Les B.B. Ce fut la première musique que j’ai écouté dans mon « walkman », la première cassette que mon père m’a offerte. Je suis toute émotive en pensant que tu n’es plus des nôtres, qu’on n’aura plus la chance de te voir sur scène. Mais tu laisses un héritage immense au Québec et à tous tes fans.

« Pourquoi t’es dans la lune, pourquoi t’as salé ton café, pour qui tu te parfumes, pour qui tu oublies de rentrer. »

J’ai eu l’immense chance de te rencontrer à quelques reprises lorsque je travaillais pour Hollywood PQ. Tu as été si généreux avec moi et tellement sympathique, j’en garde un très bon souvenir. On a discuté, tu m’as écouté et tu n’as jamais tourné les yeux. Tu m’as permis de profiter du moment, avec toi, mon idole de jeunesse. Chaque fois que je t’ai vu sur scène, la nostalgie était présente, j’avais des frissons de bonheur. Je me souviens encore des nombreux moments que j’ai passés à écouter les chansons des B.B. dans mon walkman  jaune et mes gros écouteurs orange flash. J’ai d’ailleurs dansé mon premier slow sur la chanson « Tu ne sauras jamais ».

Crédit photo : Karine Caron-Benoit pour Hollywood PQ

« Si je te donnais ma vie. Chaque moment de ma vie. Mon amour, jusqu’au bout. Et personne entre nous. Comme si depuis la nuit des temps. Nous avions rendez-vous. Ce soir, exactement. Les yeux fermés, le tout pour le tout »

J’ai été marquée par plusieurs chansons, qui avaient étrangement toutes un lien avec ma vie. Mon père se bat contre plusieurs cancers depuis que je suis toute jeune. La chanson Seul au combat m’a toujours fait pleurer, de tristesse, mais aussi d’espoir. Je l’ai apprise par coeur et encore aujourd’hui, je chante à répétition cette chanson dans ma voiture lorsque je quitte le travail. Je peux l’écouter 10 fois, selon le trafic.

« Moi qui suis l’amant de l’univers, ton chevalier imaginaire. Je volerai de l’air pour toi. Dans mon âme millénaire, y’a comme un effet de serre. Moi, le chevalier solitaire. Je garde ma passion pour toi. »

Tu as été si généreux, autant avec ton public, qu’avec ta famille. Je vais toujours me souvenir du duo que tu as fais avec ton fils, Ludovick, lors d’une soirée consacrée à la Fondation Jasmin Roy. J’étais à côté de la scène et j’avais des frissons tellement cette prestation était magnifique. Tu avais tellement l’air heureux de chanter avec ton fils. Après votre performance, j’ai eu la chance de discuter avec vous pendant un bon moment. C’est un moment que je n’oublierai jamais. Tu étais humble et tellement généreux. Ton fils te ressemble autant du côté physique que personnalité. Je me permets même de dire que ton fils saura te faire vivre à travers lui très longtemps.

« Donne-moi au moins ma chance. Vois comme j’ai beaucoup changé. Donne-moi une petite chance. Allez! Tu dois me pardonner. Et tout recommencer. Allez! Tu dois me pardonner. Et tout recommencer. »

Je ne te connaissais pas personnellement, mais j’ai passé ma vie à écouter ta musique, à te suivre dans les magazines et par la suite sur les réseaux sociaux. J’étais parmi la foule chaque fois que vous faisiez un show extérieur. Je chantais à tue-tête et rêvais de ce show durant plusieurs jours. J’ai eu la chance de discuter avec toi 3 fois, pouvoir vivre un moment unique et inoubliable avec l’homme qui m’a fait rêver d’amour et de romantisme.

Tu n’étais pas uniquement un chanteur de talent, mais un humain incroyable et généreux. Je n’oublierai jamais ce que tu m’as fais vivre.

Merci Patrick et repose en paix.

 

Un immense merci à mon amie Myriam pour la révision de ce texte !

Crédit photo de couverture : Envedette.ca

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