Jen parle de ses vacances

La banalité de mes vacances reposantes

Quand j’entends le mot vacances, j’ai toujours des effluves de crème solaire qui me remontent dans les narines et je ne peux m’empêcher d’avoir une vision de plage, d’avion ou de carte postale d’un pays lointain. Même si on envoie maintenant des courriels plutôt que des cartes, et qu’on peut aussi prendre des vacances de ski à la montagne en plein hiver.

Je n’ai rien fait de tout ça cet été. Pas d’avion, de grandes capitales, de décalage horaire ou de voiture remplie de bagages. Je n’ai que profité des effluves de la crème solaire. Beaucoup. Avec FPS 15, 30 et même 60. J’ai les freckles sur le visage comme preuve à l’appui.

Je n’ai fait ma valise qu’une seule fois.

Parce qu’on a loué un chalet dans les Laurentides pour à peine 48 heures. On a déjà statué que ça n’avait pas été assez.

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J’ai dormi, j’ai mangé, j’ai lu. J’ai ri aussi.

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J’ai passé beaucoup de temps à écrire. Des textes qui m’ont fait du bien, des textes pour vous divertir. Des textes selon l’humeur du moment et selon ce que j’avais envie de partager.

J’ai fait le plein de beaux moments en famille.

J’ai pris plein de photos. De mon fils, de mes looks, des nombreux paysages que j’ai eu la chance de voir. Des délicieux repas que j’ai mangés, des moments de plénitude et de grâce que j’ai vécus.

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J’ai fait un peu de ménage. Pas autant que je l’aurais voulu.

Parce que de toute façon, j’en fais pratiquement 365 jours par année.

J’ai profité de l’effervescence de la ville de Montréal que j’adore et qui n’a rien à envier aux grandes capitales, j’en suis certaine.

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J’ai rénové un peu notre maison, nos chambres avaient besoin d’un peu d’amour et de peinture. Mais j’ai attendu qu’il fasse moins chaud. Parce que, peindre à 40 degrés, ce n’est pas l’idée du siècle.

J’ai à peine cuisiné. Moi qui profite habituellement des vacances pour le faire. Encore une fois, il faisait trop chaud pour sortir les chaudrons et se tenir près du four.

J’ai assisté à plein de beaux événements pour le blogue. Avec mes belles amies que je vois surtout dans ces occasions, mais que je sais présentes pour moi quand même.

Jen parle de ses vacances

J’ai participé à deux jeux télé. Pas vraiment le droit d’en dire plus, mais c’était l’fun comme expérience.

J’ai aussi fait un shooting pour le magazine Véro, ça, c’était génial par contre. Je me suis sentie belle cette journée-là et bien dans ma peau.

J’ai fait tous les manèges de la Ronde plusieurs fois. Sans être malade, même après avoir mangé une poutine ou une queue de castor.

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Je me suis baignée. Pas autant que mon fils et mon chum qui ont clairement laissé entendre que la piscine était notre meilleur achat de l’été. Moi, je pense que c’était mon hamac, mais eux affirment que c’est plutôt cette belle acquisition qui nous a aidés à traverser les nombreuses canicules.

J’ai passé beaucoup de temps à contempler le plafond. À laisser mon esprit vagabonder et me perdre dans le fil de mes pensées. J’aimais avoir l’impression que le temps n’existait plus.

J’ai aussi mis l’entraînement de côté, alors que je m’étais promis de faire du vélo tous les jours quand les premières lueurs du printemps se sont fait sentir.

Mon corps me réclamait du repos, faut croire. Je n’avais pas envie de bouger, sauf pour prendre de longues marches de temps en temps.

De toute façon, mon métabolisme ralentit et je dois faire le deuil du corps de mes 20 ans. L’entraînement doit maintenant être considéré pour le bien qu’il m’apporte et non pour ce qu’il me permet de manger et le corps qu’il peut me sculpter.

J’ai apprécié le moment présent, parfois même sans compter les jours qu’il me restait avant le retour au travail.

Non, je n’ai pas visité New York, Cap Cod, Old Orchard, la Floride ou le Mexique.

Je ne suis pas partie en camping dans une tente ou une roulotte pendant une semaine.

J’ai même l’impression d’avoir manqué la chance de faire un paquet d’autres affaires.

Même si mon été peut sembler plate aux yeux de certains, ce n’est pas mon cas.

Les vacances d’été me rendent toujours heureuse. Peu importe ce que je fais et où je vais.

Il est où, le bonheur ?

Dans mon cœur d’été.

Photo de signature pour Jennifer Martin.       

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