Salut à toi,
Je me souviens que durant mon enfance, 30 degrés Celsius était une belle journée durant laquelle je pouvais jouer longtemps dehors. Aujourd’hui, ce n’est plus pareil. L’humidité. Les canicules. Il y en a de plus en plus. C’est in-su-ppor-ta-ble!
Je me souviens que des personnes me disaient qu’elles avaient pour plaisir de s’étaler de l’huile sur le corps. De s’endormir au soleil. Aujourd’hui, faire ça, ouf! J’ai déjà mal pour cette personne.
J’ai déjà entendu par les médias qu’il neigeait en plein désert. Neige. Désert. Je ne sais pas si tu as remarqué. Mais l’hiver devient de plus en plus désorganisé dans son horaire. Quand Noël approche à grands pas, je vois bien qu’il se présente presque qu’à la dernière minute. J’ai l’impression qu’un jour, il sera en retard. Peut-être même qu’il ne sera plus plus là.
Que dire de l’été? Sa chaleur. Une grande force. Mais qui peut être dévastatrice. Les feux de forêt. Des gens morts. Il faisait trop chaud. Ils sont morts de chaleur. C’est intense. Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que ça devient de plus en plus dur de dormir et de travailler sans air conditionné.
Plus le temps avance, plus je comprends la situation. J’étais déjà sensibilisée, mais je le suis encore plus, aujourd’hui.
Il n’y a pas eu d’alerte urgente auprès des citoyens pour dire aux gens d’arrêter de vivre comme on le vit. Pourtant, les moyens que nous utilisons pour vivre dans le but de faciliter notre quotidien ont un impact direct sur notre Terre. Un impact néfaste. Sa destruction. Des petites choses dans notre quotidien qui favorisent la surconsommation, le gaspillage et la pollution. C’est sûr, il y a de l’amélioration. Des magasins en vrac. Des magasins écologiques. Des entreprises qui favorisent l’utilisation de nos propres plats plastiques pour les aliments. J’en suis heureuse et soulagée. Des projets écologiques (bixi, covoiturage, compostage, etc.). Bravo!
Il y a des petites choses qui peuvent être remplacées. Des petites choses comme les sacs plastiques pour emballer les légumes et les fruits à l’épicerie et de les remplacer par des sacs réutilisables, spécialement pour légumes et fruits. Des petites choses comme d’apporter ton propre verre réutilisable pour ton café au lieu de mettre ton café dans un verre en carton. Ça paraît comme un rien, mais ça réduit l’impact d’une personne sur l’environnement.
Il y a 12 ans, je me souviens avoir vu cet homme sortir de son sac un bol en plastique afin que le cuisiner de la restauration lui mette sa nourriture dans son bol. Je l’ai observé. Quelle bonne idée! Il avait compris son impact sur la Terre. J’ai commencé à le faire. Apporter mon bol pour mettre mon bagel acheté dans mon café préféré. Je suis contente qu’ils y respectent mon nouveau mode de vie. Je les remercie pour leur ouverture. À l’épicerie, je ressens quelques regards, car j’apporte des sacs réutilisables pour mes légumes et fruits, ou encore mon bac. Une petite précision. Je ne parle pas du sac réutilisable qu’on met tous les aliments au lieu de payer le sac plastique 0.10$, mais bel et bien du sac plastique transparent pour mettre les légumes. Ça ne me dérange pas. Je comprends. Un jour peut-être qu’une personne sera influencée à changer des petites choses dans sa vie comme moi et d’autres personnes qui le font déjà.
Je veux réduire mon impact. Je veux arrêter de me dire : «mais qu’est-ce qu’on a laissé aux enfants du futur sans avoir fait l’effort d’améliorer la situation?» Je n’ai pas envie qu’ils vivent les conséquences de nos actes. Je peux faire de mon mieux et dans les limites de ce que je suis capable de faire. Changer quelques petites habitudes par d’autres moyens plus sains. Je peux le faire.
Je vous laisse regarder une vidéo qui partage l’expérience du zéro déchet. L’animateur est très intéressant. Il a été une source de motivation à le faire.
Bon visionnement!
La décroissance à échelle individuelle
[Décroissance – Expérimentation] Pendant un mois, Olivier de l'équipe Rad a tenté de réduire par lui-même son empreinte environnementale. Défi!
Posted by Radio-Canada Information on Friday, August 17, 2018