Jen parle du ciel

Les yeux toujours levés au ciel pour m’émerveiller

Je vais te confesser quelque chose.

J’aime le ciel.

Presque autant que la mer.

Je ne calcule plus le nombre de fois où je contemple ses couleurs, ses tons, ses nuages, ses étoiles, son soleil, sa lumière, son côté obscur quand il est menacé par la pluie et le tonnerre.

Je ne compte plus les fois où je m’arrête sur le bord de la route le matin pour capturer ses premières lueurs ou son amalgame de rose et de violet qui donne l’impression de contempler une toile aux couleurs vibrantes.

 

Jen parle du ciel

Les fins de journées, la fameuse golden hour, où le soleil effectue une plongée spectaculaire vers le bas laissant sur son passage des magnifiques paysages présage d’une autre belle journée à venir.

Jen parle du ciel

Je lui parle aussi.

Bien sûr, puisque je suis de la génération qui croit encore qu’on gagne le ciel à la fin de notre vie. Alors il m’arrive de parler à mes deux grands-mères ou à la force divine en laquelle je crois. J’aime penser que si on envoie des choses dans l’Univers, ça pourrait arriver.

En avion, je suis celle qui a le front collé au hublot.

Toujours.

Je regarde la nature si petite qui s’étale sous mes yeux. Je suis fascinée par les pans de nuages qui évoquent un tapis de ouate et je ne peux m’empêcher de penser à la sensation ressentie par ceux qui sautent en parachute.

Un jour, je le saurai.

Je te confesse aussi que je collectionne les clichés de ciel. Pour moi, il n’y a rien de plus beau et de plus satisfaisant que d’être témoin du spectacle qu’il offre. Lorsque je n’ai pas mon téléphone tout près pour capturer ses beautés, je suis toujours déçue. J’ai beau les photographier avec les yeux, je me plais à dire que lorsque je serai à ma retraite et que je n’aurai plus d’heures à respecter les matins et les soirs, je pourrai partir à la chasse aux plus beaux ciels et me confectionner un magnifique album pour les conserver.

Jen parle du ciel

 

Jen parle du ciel

Je rêve de voir un spectacle d’étoiles filantes, je risque de pleurer si un jour je suis témoin d’une aurore boréale. Un ciel couvert est souvent plus triste pour moi. Pour vrai, mon humeur dépend parfois du ciel offert pour la journée. Les journées ensoleillées ou enneigées sont beaucoup plus susceptibles de me faire sourire et de contribuer à mon bonheur que les journées grises.

Si tu me croises dans la nature, n’essaie pas de me regarder dans les yeux.

Il se peut fort bien que je sois trop occupée à lever mes yeux au ciel.

 

 

Photo de signature pour Jennifer Martin.     

Crédit photos : Jennifer Martin

 

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