« Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse »
– Nelson Mandela
Cette citation. Que dire? C’est inspirant et c’est un peu comme un coup de pied au derrière. C’est tellement facile de se projeter, de rêver pour ensuite se dire que c’est trop compliqué et que de toute manière, ça ne va pas fonctionner. Je suis la première à faire ça. Les réflexes que nous avons envers nous-mêmes peuvent tellement être négatifs. C’est quand même triste de réaliser à quel point on peut être difficile et que l’on manque parfois de confiance en nous.
Quand j’ai lu la citation de Nelson Mandela, elle m’a accrochée. C’est rare que je note une citation, mais celle-là je l’ai écrite sur un post-it, aussi dans mon agenda et finalement même sur une grande feuille que j’ai affichée sur mon tableau à mon travail. Des mots peuvent parfois servir d’inspiration. Cette phrase est tellement vraie! J’étais certaine que jamais je ne pourrais changer de travail, trouver un poste ailleurs que l’endroit où j’étais depuis dix ans. Ensuite, j’ai postulé et c’est tout de même arrivé. J’ai tellement d’exemples positifs de belles choses qui se sont concrétisées après beaucoup de travail, de confiance et de persévérance. On prend rarement le temps d’accorder de l’importance sur les bons coups, on met l’emphase trop souvent sur ce qui se déroule moins bien. J’essaie le plus possible chaque jour, avant de me coucher, de trouver une chose positive dans ma journée, peu importe comment elle s’est déroulée. Juste de pouvoir m’endormir sur un souvenir qui fait du bien.
Je me souviens quand j’étais belle-mère, j’avais été à un rendez-vous pour mon beau-fils avec son père chez une pédopsychiatre pour son TDAH. Elle nous avait suggérer de lui demander chaque jour ce qu’il avait le plus aimé dans sa journée. On a fait l’exercice plusieurs fois et ça me donnait l’occasion à moi aussi d’y réfléchir. J’avais le sourire et je prenais le temps de revenir en arrière, même si au moment même je feelais pas super bien. Nous sommes tellement enfouis dans nos routines, habitués à fonctionner à cent milles à l’heure que quand vient le temps de s’arrêter, on finit par retomber dans notre patern habituel.
Je me suis trop habituée à freiner. À ne pas me lancer. À reculer avant même d’avoir avancé d’un pas. Je suis peut-être même passée à côté de belles choses parce que j’avais peur, que j’appréhendais, parce que j’étais absolument certaine que c’était impossible.
J’ai envie de m’entourer de beau, d’espoir, de positif et de simplement y croire. Que ce soit un projet, une idée, une sensation, j’ai juste envie de me lancer sans être envahie de ‘’mais’’, de doutes et d’incertitudes. Je crois qu’il faut simplement se donner le droit d’essayer, de le faire et de voir après.