Ma Gaspésie

J’ai rêvé à toi, ma Gaspésie et tu m’as inspirée

Souvenirs et nostalgie, cette région me nourrit depuis des décennies. Ce n’est pas juste une destination touristique car ce sont mes racines qui y sont implantées depuis des années. Le mois de juillet, le début des vacances, le commencement d’une nouvelle aventure. La Gaspésie est mon endroit paradisiaque, mon sud à moi. Il faut être patients, car nous devons faire entre huit et neuf heures de route, mais la distance en vaut la peine et les paysages aussi. L’été, le meilleur moment, c’est lorsque nous arrivons à Rivière-du-Loup sur la 132 : nous pouvons y apercevoir la mer et sentir l’odeur des algues et des crustacés. Je ne peux me tanner de ce parfum naturel. Si vous avez une petite faim, je vous conseille toutes les cantines sur le bord du chemin, chacune d’elles ont leurs spécialités et leurs charmes.

La magie s’installe lorsque nous traversons le petit pont vert, celui qui indique que nous serons arrivés d’ici quelques kilomètres. En attendant, la route est magique, nous sommes encerclés de montagnes, d’arbres, de ruisseaux, de plaines et de petits villages. À cet instant, je mets mon cerveau à off et je ne pense à rien durant ces deux semaines de tranquillité. En haut de la côte, je peux apercevoir la maison patrimoniale qui est habitée depuis des générations. On la distingue par sa couleur et sa forme. Ce lieu représente pour moi des moments en famille autour du feu en train de chanter des chansons country, boire de la bière pas chère pis faire des vœux lorsque le ciel est bondé d’étoiles. Quand on peut, on s’endort à la belle étoile. Cet endroit est un lieu de réunion avec nos grands-parents, notre cousin, notre cousine, notre oncle et notre tante. Souvent, nous sommes tous ensemble autour d’une bonne bouffe après une belle journée à la plage. Ça peut paraitre simple, mais ce fut mes plus belles vacances de jeunesse. Je l’aime cet endroit,  les gens sont sympathiques, ils ne sont pas pressés et ils sont sociables. Souvent, ils se rappellent qui tu es et qui sont tes parents. Très vite, on se sent accueillis dans les petits villages du plateau de la Vallée et ce n’est pas surprenant d’être invités à venir jaser sur le perron du voisin.

Encore aujourd’hui, la maison bleue existe et elle est toujours en haut de la colline. Les maisons sont toujours les mêmes, avec des gens en moins, mais nos traces y sont encore. La prochaine fois que j’irai,  je pourrai me créer de nouveaux souvenirs pour les prochaines années à venir.

Sophia réviseure signature

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