Plus de bonheur, moins du reste – Laissez-vous guider vers votre minimalisme sacré

Dernièrement, en me promenant dans ma librairie préférée (Biblairie GGC), je cherchais le dernier livre de Josée-Anne Sarazin-Côté, . Malheureusement pour moi, l’objet de mes recherches n’était même pas encore disponible, j’étais trop rapide! Mais en regardant par le nom de l’autrice, j’ai été en mesure de voir qu’elle avait écrit aussi un livre intitulé : «Plus de bonheur, moins du reste – Laissez-vous guider vers le minimalisme sacré». Honnêtement, ça m’a vraiment intriguée.

Depuis un bon moment déjà, j’essaye fort fort de réduire nos possessions à la maison, d’épurer nos espaces, de diminuer la quantité de vêtements que tous les membres de la famille ont dans leurs tiroirs, faire moins de déchets, faire des choix responsables et ainsi de suite. C’est un processus qui s’avère vraiment très long dans mon cas. Avoir des enfants et tendre au minimalisme est tout un défi. J’étais donc curieuse de voir ce qu’elle avait à ajouter sur le sujet, moi qui avais déjà lu Dominique Loreau, regardé des épisodes sur Netflix de Marie Kondo, été inspirée par la philosophie Hygge, etc. Qu’est-ce que Josée-Anne Sarazin-Côté pouvait bien me montrer pour m’aider dans cette démarche? Aussi, que voulait-elle dire par Minimalisme sacré?

Le Larousse dit ceci à propos du mot sacré :

    – Qui appartient au domaine séparé, intangible et inviolable du religieux et qui doit inspirer crainte et respect (par opposition à profane) : Les vestales entretenaient le feu sacré.

    – Littéraire. Se dit des sentiments de crainte et de respect inspirés par les choses qui sont l’objet d’une révérence religieuse : Horreur sacrée.

    – Qui a un rapport avec la religion, avec l’exercice d’un culte : Auteurs sacrés. Musique sacrée et musique profane.

    – À qui l’on doit un respect absolu, qui s’impose par sa haute valeur : Le caractère sacré de la personne humaine. Les lois sacrées de l’hospitalité.

   –  Familier. Qui revêt une importance primordiale et à quoi il ne faut pas toucher : Rien de plus sacré que sa promenade après le déjeuner.

    – Familier. Indique un très haut degré dans l’excellence, ou au contraire marque la péjoration : Vous êtes un sacré menteur.

    – Populaire. Renforce les jurons : Sacré nom de Dieu !

Dans ce cas-ci, je dirais que le terme dans l’expression «Minimalisme sacré» signifie surtout le respect absolu, qui s’impose par sa valeur. Mais j’ajouterais aussi que le sens de sacré est celui de quelque chose de vraiment important, de fondamental, pour mieux vivre après.

D’abord, elle y explique pour quelles raisons elle a choisi elle-même de diminuer ses possessions, ce que ça amène comme bien-être et comme liberté. Elle explique comment cette démarche peut nous aider à mieux vivre et pourquoi. Parce que ça libère l’espace, ça libère du temps (au lieu de perdre du temps à magasiner et acheter, ce temps peut servir à accomplir autre chose), une meilleure connaissance de soi, une diminution de la charge mentale, un nouveau rapport à l’argent aussi. Elle poursuit en racontant sa propre histoire. On parle d’une fille qui était dans la compétition sportive, devenue journaliste très rapidement, qui avait une belle grande maison, un fiancé, plein d’objets et surtout plein de vêtements, vraiment beaucoup de vêtements. Avec le temps, elle a fini par se sentir vide, vraiment vide. Tous les achats qu’elle faisait ne comblaient pas ce manque qui grandissait en elle.

Au travers des pages, j’ai découvert une autrice qui semble sincère dans sa volonté de partager une façon plus simple de vivre sa vie. À part son livre, elle n’encourage pas à acheter de ses produits pour compenser. Elle amène réellement une réflexion sur notre rapport aux choses, les raisons pour lesquelles on achète plutôt que de faire une véritable introspection de nos besoins, les vrais et non les superflus. Après l’introduction et son histoire personnelle, le livre est divisé en catégories : dans la mode, dans la maison, dans la cuisine, le zéro déchet, dans les soins, avec les enfants, dans le travail, dans le temps et pour terminer, en soi. Chaque section permet d’aller plus en profondeur sur chaque sujet. C’est vraiment intéressant et la façon dont le livre est fait permet de réfléchir sur nos habitudes de consommation, nous fait découvrir des ressources intéressantes et remet en question nos réflexes.

La réflexion se fait tout en douceur, mais amène quand-même son lot de questionnements, sur nos valeurs, sur nos choix de vie. Autant pour nous-mêmes, mais aussi pour nos enfants. Notre rapport à la beauté, aux soins du corps, de la santé. Elle nous permet d’explorer la santé par les plantes, découvrir les odeurs plus naturelles pour se parfumer, pour prendre soin de soi. Mais comme j’étais dans cette démarche depuis un certain déjà, plusieurs de ses idées ne sont pas nouvelles pour moi. Elles me permettent seulement de consolider ma démarche, affirmer mes valeurs et mes choix de vie.

À la fin du livre, on trouve une liste de ressources qu’elle trouve intéressantes. J’en connaissais et utilisais déjà plusieurs. Je vais donc me permettre aussi d’ajouter quelques commerces ou pages internet qui pourront vous aider à continuer votre propre chemin vers plus de simplicité.

  • Les Trappeuses, c’est un blogue initié par trois jeunes femmes qui partagent plusieurs recette afin de prendre soin de notre santé mais aussi de notre maison de façon beaucoup plus naturelle.
  • Les Mauvaises Herbes, c’est une boutique ayant pignon sur rue depuis l’automne dernier, mais c’est aussi le site web de vente de produits naturels des Trappeuses. Vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin pour fabriquer un cake vaisselle ou encore vos cosmétiques naturels.
  • Chic Frigo Sans Fric – Si vous ne connaissez pas déjà, ce site est une mine d’or de recettes anti-gaspillage. Des idées originales et goûteuses pour ne plus rien mettre du frigo au compost.
  • Un autre site que j’aime bien, c’est Tendance Radis. Cette femme tend à une vie avec le moins de déchets possibles, tout en ayant deux enfants. Ces idées sont accessibles et elle a un bon sens de l’humour.

Vous pouvez aussi partir à la recherche de friperies locales. Depuis un bon moment déjà, j’essaye de ne plus acheter de vêtements neufs, autant pour moi que pour mes enfants (le conjoint reste encore à convaincre – lentement, mais sûrement). Sinon, il existe toujours MarketPlace sur Facebook, Kijiji, ou les Annonces classées pour trouver le trésor qu’il vous manquait, mais ayant appartenu à quelqu’un d’autre avant.

Finalement, je suis super heureuse d’être tombée sur ce livre. Il me permet de continuer ma réflexion sur le minimalisme en famille et contribue à me donner de bons outils pour y arriver. Si c’est un sujet qui vous intéresse, je vous recommande chaudement de le consulter ou de vous l’acheter. Pour ma part, je poursuis ma démarche et je souhaite continuer de vous partager mon cheminement. N’hésitez pas à me partager vos trucs, j’adore le partage de connaissances!

Pour vous procurer le livre : C’EST ICI!

Catherine Duguay

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