Pour un public averti, ce texte contient des passages érotiques qui peuvent ne pas convenir à tous. Adriano est un jeune séducteur qui nous explique son récit de vie. À force de le connaître, on finit par comprendre pourquoi il est devenu un séducteur.
Je me nomme Adriano, je suis un séducteur et je l’assume totalement. Je tiens à te le dire, car dans les prochaines lignes que tu vas lire, je me mets à nu. J’ai 26 ans et je travaille dans le domaine de l’art. L’art, la beauté, les femmes sont des éléments qui me passionnent. Je me prends au sérieux au travail, mais, dans mon temps libre, je tiens à m’amuser et à vivre ma vie au maximum. J’ai su très jeune que j’adorais les femmes. Ma première expérience en solo a été pour moi une grande révélation. Qui aurait cru qu’un simple mouvement de va-et-vient d’une main m’aurait offert autant de jouissance ? En grandissant, j’ai voulu apprendre à séduire les femmes qui m’entourent. Certes, j’ai quelques attributs physiques qui ont su captiver l’attention de celles-ci, mais une grande partie de mon talent réside dans mes manières, dans mes paroles et dans le respect que j’ai envers ces femmes. Je ne parle ni trop ni pas assez. Je ne suis nullement intimidé par une femme qui prend le dessus ou l’inverse. Je suis à l’aise pour m’adapter, je suis ouvert et j’ai aussi mes limites. Je suis aussi conscient des limites de mes conquêtes et je les respecte. Mais je tiens toujours à laisser un peu de mystère entre elles et moi. À force de rencontrer de nombreuses femmes, j’ai appris à connaître la jouissance mutuelle : je jouis et elle jouit. Les gémissements de plaisirs libérés par mes conquêtes sont pour moi une victoire et une douce mélodie qui caresse mes oreilles. J’ai un appétit insatiable à vouloir entendre ce genre de cris encore et encore.
J’ai été éduqué dans la pratique religieuse du catholicisme. On y parle des sept péchés capitaux : lorsqu’une personne prend conscience de son propre péché, elle se voit le vivre avec un appétit incontrôlable. Me retrouver au lit avec une femme qui m’attire, l’embrasser sur ces zones érogènes, nos lèvres qui se cherchent, sentir ces mains qui s’appuient sur moi pendant que j’entre en elle, caresser sa peau douce, sentir son doux parfum qui chatouille mes narines (j’aurais son odeur dans mes draps et ce serait simplement exquis). Dans des étreintes en sueurs, dans des sourires et des rires partagés, ces femmes savent clairement que je suis un homme libre et qui ne sera pas là, le lendemain. Je les respecte, mais je tiens à assumer mes responsabilités : je ne parle pas uniquement de l’utilisation du condom, mais bel et bien de communiquer mes attentes avant d’avoir un rapport sexuel avec elles. Je ne supporte pas de donner de fausses allusions et encore moins, de faire pleurer une femme en lui faisant croire que je veux plus. Comme je vous ai dit, je suis un séducteur et je l’assume. J’aime la liberté et je tiens à l’avoir. Peut-être que vous pensez que je n’ai pas d’émotions, mais, au contraire, j’en ai. Je n’ai pas toujours été un séducteur. Comme n’importe qui, j’ai eu un passé. Mon passé a été douloureux. Les gens ne le voient pas, car j’ai su m’épanouir. Dans mon adolescence, je suis tombé en amour avec Vickie. Elle m’a donné l’envie de vivre à deux. Elle me voyait comme j’étais. J’ai ressenti ces chatouillements dans le ventre. Mais le bonheur a toujours une fin et, elle, je l’ai perdue dans un simple accident de voiture. Ce jour-là, je suis mort avec elle. J’ai compris que je ne pourrai plus jamais sentir son parfum de roses. J’ai compris que je ne pourrai plus jamais la prendre dans mes bras. Je suis un homme blessé au fer rouge. Je me dis souvent que je suis un homme libre, mais est-ce que je suis vraiment si libre que ça ? L’amour m’a enchaîné de l’intérieur. J’ai le cœur emprisonné par des chaînes invisibles et ce cher cupidon les maintient. La seule et unique personne qui a les clés, c’est Vickie. Mon amour perdu. Pourquoi je te dis tout ça ? C’est simplement parce que j’ai envie de me confesser. C’était mon petit moment et ma confession. C’était la confession d’un séducteur.

