Durant le confinement, j’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir sur les différents aspects de ma vie.
Je sais que je ne suis pas la seule qui s’est incarnée en psychologue d’un jour et qui a fait l’analyse de sa propre vie. Je ne sais pas pour vous mais moi, j’ai eu une révélation. Ce n’était qu’une simple pensée qui a envahi mon esprit et qui a été reçue comme un coup de pelle en pleine figure. Ça été douloureux pendant une semaine. C’est le genre de révélation qui a été perçue négativement mais qui s’avère, au final, être bénéfique. Je n’ai pas toujours mis les bonnes priorités aux bonnes places. Je me suis investie dans des projets et envers des personnes desquels j’aurais dû lâcher prise et m’éloigner beaucoup plus tôt.
Toutefois, il y a d’autres projets et des personnes avec lesquels j’aurais dû m’investir beaucoup plus.
On dit qu’aimer, c’est rien demander en retour. L’amour, c’est d’aimer, le plus longtemps et le plus fort possible. C’est le type de pensées populaires sur la vie que je préfère ignorer pour continuer mon chemin. Je crois qu’il y a toujours une modération à toute bonne chose. Je ne suis pas la mère Teresa qui donne sans retour, surtout, sachant que le lendemain sera une autre journée pour donner encore. Pour moi, donner pour donner, ça finit par m’épuiser. Il me faut un retour afin de maintenir mon énergie à donner. Encore là, je fais le lien avec les hommes auxquels je donnais de la patience, de l’amour mais qui eux, doutaient de ma valeur. Je me mettais disponible et ouverte pour des hommes qui me mentionnaient être occupés.
On peut tous être occupés mais quand c’est sur plusieurs semaines, on s’entend que ce n’est pas difficile de prendre des nouvelles d’une personne et ce, même par texto. Je remets en question mes choix et comment je priorise certaines relations. Mais pourquoi ai-je donné autant à une personne qui ne me voit pas? Surtout que je pense qu’une relation doit aller dans les deux directions. Je flattais l’ego et l’attention de certains hommes pour qu’ils se sentent mieux dans leur peau tandis que moi, je me sentais vidée. Tu sais quand tu mets ton énergie dans une relation et que tu n’as plus de jus.
Au final, je m’éloignais de mon propre cheminement vers le bonheur. Attention, je ne blâme pas ces hommes. Bien au contraire, ils sont libres de penser et de choisir. Aujourd’hui je n’ai plus envie de faire les mêmes erreurs, mais plutôt de m’investir auprès des bonnes personnes et sur les bons projets.
J’ai le goût d’atteindre mon propre bonheur parce que maintenant, je ferai de mon mieux afin de faire les meilleurs choix possibles.
