Emily à Paris

Critique du mois : la série Emily à Paris

Je ne suis pas une grande consommatrice des séries sur Netflix. Je concède toutefois que le géant du streaming offre un contenu si riche que l’on pourrait le visionner nuit et jour pendant plusieurs années sans avoir tout vu!

C’est d’ailleurs grâce à ça que j’ai pu regarder tous les épisodes de Gossip Girl pendant ma première convalescence, il y a près de deux ans maintenant. J’ai donc été plus qu’intriguée lorsque j’ai entendu parler de la nouvelle série Emily à Paris, produite par Darren Star, l’homme derrière ma série favorite Beverly Hills 90210 ainsi que Sex and the City et Younger. On compare d’ailleurs celle-ci au film Le Diable s’habille en Prada, qui figure parmi mes films cultes.

Il n’en fallait pas plus pour décider de m’y consacrer (entre deux épisodes de Cobra Kai, la série de karaté que je regarde actuellement avec mon fils!) et voir si l’univers d’Emily allait m’interpeller.

Dès le premier épisode, je suis tombée sous le charme de Lily Collins, la fille du chanteur Phil Collins, qui interprète Emily, consultante en marketing de Chicago qui ne parle pas un mot français.

Emily à Paris

Dans la Ville lumière (dont les images sont à couper le souffle dans chaque épisode), Emily doit intégrer une perspective américaine — elle devra être efficace et complètement différente — dans une agence de relations publiques spécialisée dans les marques de luxe. Sa patronne moins méchante, mais tout aussi peu sympathique que Miranda, incarnée par Meryl Streep dans Le Diable s’habille en Prada, ne lui facilitera guère les choses et n’aidera en rien l’adaptation et l’intégration d’Emily au sein du bureau.

Légère et pétillante, la série fait du bien! En ces temps de pandémie où les voyages sont très peu accessibles et surtout non recommandés, on a l’impression d’être transporté directement en Europe, dans sa ville la plus célèbre. J’avais déjà Paris en tête de liste pour mes prochaines destinations voyages, mais cette série me convainc encore plus que je ne peux passer à côté de l’occasion de longer la Seine et déambuler sur les Champs-Élysées.

La série a été tournée en anglais, accents très perceptibles inclus. Mais quand deux Parisiens se parlent entre eux, ils le font en français, avec sous-titres ajoutés. Personnellement, j’ai décidé d’écouter celle-ci dans sa version originale anglaise, puisque ça me permet de vraiment identifier les passages où les personnages discutent réellement en français. Même si j’écoute la plupart du temps mes séries en français, celle-ci est très facile à comprendre pour quelqu’un qui ne maîtrise pas parfaitement la langue et c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup. Ça me permet de me divertir tout en me pratiquant!

Et je ne peux passer sous silence les magnifiques outfits d’Emily imaginés par Patricia Field, celle qui a créé les looks avant-gardistes de Carrie (Sarah Jessica Parker) dans Sex and the City. Sa signature vestimentaire colorée et audacieuse est toujours du bonbon pour les yeux!

On ne réinvente rien ici, mais Emily à Paris offre 10 épisodes de 30 minutes au cours desquelles on se laisse transporter par l’essence parisienne et les intrigues sympathiques de la série. Le volet Instagram et influenceur est aussi un beau clin d’œil à ce que je fais avec Folie Urbaine et sur mes réseaux personnels, et j’ai apprécié les références.

À regarder seule ou avec une amie (après le confinement, bien sûr!) avec une grosse doudou et un sac de jujubes ou du popcorn, la série est disponible sur Netflix juste ICI.

Jennifer Martin
Jeneviève profil

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