The Witcher

Ma critique sur le livre The Witcher, le dernier vœu

J’ai pris connaissance de l’univers de The Witcher avec la série télévisée diffusée sur Netflix. Vu que j’aime bien les histoires médiévales fantastiques et que je venais de finir Game of Thrones (émission du même genre que j’ai adorée), l’arrivée de The Witcher avait piqué ma curiosité.

En me renseignant sur le sujet, j’ai appris qu’une série de livres a été publiée entre 1993 et 2013; de même qu’un jeu vidéo commercialisé avec grand succès.

The Witcher raconte l’histoire d’un sorceleur, Geralt de Riv, qui combat des monstres pour gagner sa vie. Pour obtenir des pouvoirs magiques, les sorceleurs subissent une mutation à bas âge. Ce sont souvent des enfants abandonnés, orphelins ou rejetés de la société qui sont choisis pour cette transformation. Ils développent des traits caractéristiques qui les distinguent : yeux jaunes, cheveux blancs et une force physique supérieure aux autres.

Geralt rencontre des membres de la royauté qui sont épris d’une malédiction ou encore des paysans qui le paient pour faire fuir des créatures qui nuisent à leur quotidien. Les sorceleurs sont au service de la communauté en éliminant la propagation des monstres. Malgré qu’on pourrait les comparer à de preux chevaliers, les habitants les détestent et les évitent le plus possible. D’ailleurs, la thématique du racisme et de la discrimination est au cœur de cette histoire.

Les monstres et les autres bêtes fantastiques sont tirés des mythologies slaves, nordiques et antiques, une belle façon de découvrir cette culture. L’émission télévisée m’avait déçue puisque je trouvais qu’il n’y avait pas assez de monstres et que les légendes n’étaient pas assez exploitées à mon goût. J’étais quand même curieuse de lire le premier tome de la série des livres sur le personnage, soit The Witcher, le dernier vœu de Andrzej Sapkowski (traduit du polonais en français par Laurence Dyèvre).

Malgré que la série télévisée soit bien faite, j’ai de loin préféré le premier roman de la saga. J’ai pris plaisir à retrouver des intrigues que j’avais vues, et cette fois-ci, avec beaucoup plus de détails et d’explications. J’ai adoré le chapitre sur la strige, soit la princesse morte-née qui s’est transformée en bête mi-loup-garou mi-vampire qui se cache dans un château et ne sort qu’à la pleine lune pour se nourrir de malheureux passants. L’ambiance glauque est très bien installée dans une histoire où les potions magiques amplifient le combat entre le monstre et le sorceleur.

On découvre aussi des créatures qui n’étaient pas dans la série télévisée, tel qu’un diable qui nuit aux récoltes d’agriculteurs et un homme avec une tête d’ours. 

Geralt est un véritable loup solitaire fidèle à la droiture du code des sorceleurs. Il a comme seul ami Jaskier, un troubadour. Les deux acolytes sont très différents l’un de l’autre. Jaskier est comme l’anti-héros de Geralt et apporte une touche d’humour au récit qui frôle parfois l’horreur. À la fin du roman, le sorceleur rencontre une certaine sorcière qui lui fait de l’œil, la mystifiante Yenefer. 

Le livre se lit très bien et j’ai aimé que chaque chapitre raconte une histoire différente, de sorte qu’il n’est pas linéaire. Je vais définitivement poursuivre avec le 2e tome de la saga, soit The Witcher : l’épée de la providence.

Josée Provost signature
Catherine Duguay signature

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