Facebook, Instagram et sûrement une multitude d’autres applications du genre ne font pas que permettre à de anciens amis du secondaire de reprendre contact. Ça on le sait tous.
À l’automne 2020 j’ai décidé de mettre un frein à l’actualité foudroyante, aux opinions contradictoires aux miennes qui me mettaient en furie surgissant dans les commentaires, au temps perdu sur mon écran à m’en donner pratiquement mal au crâne (une accumulation d’heures sur Facebook pouvait me rendre tellement frustrée ; gâcher ma journée!) suite à une accumulation de négativité venant de l’été de la même année. Et franchement, ce n’est pas plus mal.
Je ne condamne pas cet outil qui nous sert tant! Il porte du laid et du… déplaisant, disons, mais aussi tant de positif et de pratique aussi! Mais je considère qu’il ne me convient plus tout à fait. Les réseaux sociaux sont devenus pour moi une source de jalousie, de colère, de frustration et d’envie, malheureusement.
Je me répète, mais je n’accuse pas les réseaux sociaux d’engendrer complètement tout ce négatif, mais si j’étais sur la rue et que tout le monde autour de moi était empreint d’autant de négativité je serais incapable de le supporter trop longtemps et c’est exactement ce qui est arrivé ici. Je n’ai pas la force de me détacher des mauvaises nouvelles, des catastrophes dans le monde pour ensuite continuer ma journée en oubliant ce que je viens de lire. C’est parfois trop lourd.
Je pense que c’est aussi le cas pour beaucoup de monde. Peut-être que nous sommes plus que ce que l’on pense à ne pas savoir comment extérioriser l’anxiété qu’apporte les photos de voyage de nos amis ou même la jalousie en voyant la silhouette d’une personne qu’on ne connaît pas ou à peine.
Au bout de quelques jours, j’ai remarqué une certaine libération après m’être détachée des applications comme Facebook et Instagram pour ne nommer que celles-ci. Je me sens mieux. Plus de maux de tête du tout et plus de colère refoulée suite à des commentaires racistes, homophobes, misogynes ou autres.
Le message que je veux faire passer en écrivant ceci c’est surtout d’apprendre à prendre du recul avec ce que contient notre téléphone, particulièrement les nouvelles. Dans des moments de solitude ou de petite brume passagère on se tourne souvent (en me référant à mon expérience personnelle, naturellement) vers ce qu’il y a de plus près de nous. Physiquement plus près de nous, c’est – régulièrement – notre téléphone. Cela arrive même que j’agrippe mon téléphone pour regarder l’heure… en étant encore dessus une heure plus tard sur ma mautadine partie de solitaire qui ne finit plus.
Bref une petite pause ça fait toujours du bien et ça m’a permis aussi de me remettre à des activités que j’avais laissé tomber, faute de temps, que je récupère désormais!
Si tu y pensais toi aussi à prendre un break de téléphone, il y a tellement d’activités à faire :
- Coloriage pour adultes
- Jouer ou apprendre d’un instrument de musique
- Aller marcher (en écoutant un balado ou de la musique ou même un balado de méditation, pourquoi pas!)
- Regarder ce film qu’on veut voir depuis si longtemps!
- Se cuisiner un petit quelque chose de spécial
- Faire des mots croisés, des mots cachés, etc. (ces carnets qu’on a tous cachés dans un tiroir qu’on trouve à 5-10$ à la pharmacie)
- Écrire! S’essayer à la poésie? Un essai?
- Rayer de notre liste ce qu’on reporte toujours au fil des années #satisfaction !
xoxo

