Leslie

Critique du mois – Leslie

J’ai eu la chance de découvrir la plume de Marie Demers lorsque Karine m’a prêté son exemplaire de Leslie et Coco, le premier tome d’une trilogie racontant l’incroyable amitié qui unit ses deux filles depuis toujours. Dès les premières pages, je suis tombée sous le charme de la finesse des mots choisis, de cette amitié parfaite/imparfaite et surtout du style de l’autrice.

Lorsque ma lecture s’est terminée, ma mâchoire s’est presque décrochée et j’ai voulu lancer le livre au bout de mes bras tellement j’étais fâchée, mais pas vraiment fâchée pour vrai, que ça se termine ainsi.

Nous avions appris, Karine et moi, que l’histoire allait en fait être une trilogie et qu’un tome consacré à chacune d’elle était en préparation. Heureusement. Ces magnifiques personnages méritaient de vivre plus longtemps que dans un simple ouvrage.

Ma belle amie m’a gentiment laissé la copie de presse de Leslie pour que je m’y plonge le plus rapidement possible.

Dans ce deuxième tome, on retrouve Leslie, cette adolescente écorchée vive qui combat l’anorexie et qui se remet difficilement de sa première peine d’amour. Si tu n’as pas lu le premier tome, je te conseille d’arrêter ta lecture ici puisque les prochaines lignes contiennent quelques éléments divulgâcheurs.

Après s’être enfui de Québec, c’est une Leslie brisée dont la vie ne tient plus qu’à un fil. On la retrouve dans sa Gaspésie natale tentant de trouver un peu de réconfort auprès de Robert, le père de Coco, chez qui elle vit temporairement, et d’Alice, la blonde de Coco qui veut lui tendre la main dont elle a besoin pour ne pas se noyer dans le désespoir.

Coup de cœur pour le père de Coco, qui, sans toujours trouver les mots, fait les bons gestes et multiplie les regards de bienveillance pour tirer Leslie des ténèbres. Bien que moins présente dans celui-ci, le personnage de Coco continue à me faire sourire et me donner envie de devenir son amie.

Si le premier tome était plus lumineux, faisant étalage de la belle amitié qui unit les filles et des balbutiements de leurs amours, ce roman est plus sombre sans pour autant être déprimant. L’humour est présent, les dialogues sont vrais et puissants, et la narration nous donne envie d’envelopper Leslie d’une grosse couverture de laine pour lui réchauffer l’âme.

J’ai adoré cet opus consacré à Leslie, encore plus que le premier tome, peut-être moins que la conclusion qui portera le nom de Coco. J’ai été happée par l’intrigue finale qui m’a encore donné le goût de lancer le roman par la fenêtre, bien que je me sois contenté d’un «NONNNNN!!!!!» bien sentis après les dernières lignes.

J’attendrai donc ce prochain tome, que Marie promet être le plus lumineux des trois, avec grande impatience.

En attendant, je me promets de lire les précédents romans de Marie Demers qui ont pour titre In between et Les désordres amoureux qu’on peut se procurer ICI, au même titre que Leslie et Coco.

Merci aux éditions Hurtubise pour la copie de presse.

Jennifer signature
Jeneviève signature

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