Pleurer de joie

Pleurer de joie pour la première fois

Pendant ma grossesse, je me crémais la bedaine tous les jours. Ça me permettait d’éviter les vergetures sur la peau et surtout de vivre un contact avec ce bébé en devenir.

Ce soir, soit une semaine après mon accouchement, j’ai fait ce même mouvement. J’ai mis de la crème sur mon ventre vide à la peau un peu flasque. J’ai repensé à tout ce qui s’est passé depuis les derniers jours et une larme s’est versée sur ma joue. J’ai pleuré de joie pour la première fois de ma vie. Mon ventre avait construit un bébé que je peux maintenant tenir dans mes bras. 

En une semaine seulement, j’ai mis au monde un petit être humain, nous sommes devenus parents de cet enfant dont la survie dépend de nous. Nous avons appris doucement à aimer ce garçon dont je ne me tanne pas de regarder quand je le nourris avec mon propre lait.

Nous avons compris que notre quotidien est maintenant différent qu’avant, entrecoupé de pauses d’allaitement et de câlins. Nous avons accepté que nos nuits soient raccourcies pour prendre soin de notre bébé. Nous avons demandé des conseils à la famille et aux amis afin de nous guider dans nos premiers pas dans la parentalité. 

Devenir parent est un vrai privilège ; merci de nous avoir choisis, mon p’tit loup !

Crédit photo couverture : Josée Provost

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