mon corps, mes choix

Mon corps, mes choix

Mon corps m’appartient, en fait, il n’appartient qu’à moi. 

Je suis la seule propriétaire. 

Je décide de qui a le droit de l’embrasser, d’y toucher, d’y pénétrer. 

Je choisis ce que je porte, ce que je mange, bois ou consomme. 

J’ai le choix d’enlever ou de conserver ma pilosité ; j’ai le choix de colorer ou de couper mes cheveux comme j’en ai envie. 

Ma peau m’appartient, que je décide d’y ancrer des œuvres d’art ou pas, d’y percer des bijoux ou pas.

C’est moi qui choisis ce que je porte comme vêtements.

Mon corps, mes choix.

Mes choix, ma vie.

Ma vie, MES DROITS.

Mon corps est ma possession et n’appartient à personne d’autre. Personne n’a le droit de décider quoi que ce soit à ma place. Je suis libre.

C’est ce que ça devrait être RÉELLEMENT. 

Pourtant, quand on est une femme, encore aujourd’hui, nos choix sont constamment contestés, jugés, violentés. Le système (majoritairement constitué d’hommes) prend des décisions qui ont des impacts directs sur les femmes. En fait, ils prennent des décisions qui ne les concernent pas et qui briment la liberté de faire ce qu’on veut de nos corps.

Je suis tellement dégoûtée par tout ce qu’on voit et entend. Avec le retrait du droit à l’avortement aux États-Unis, je suis de plus en plus inquiète de l’avenir. On voit beaucoup d’images et de caricatures en lien avec la série La Servante écarlate : j’ai la peur au ventre, peur qu’on finisse par se rendre là. Qu’on franchisse la fenêtre de la fiction.

Les femmes sont toujours ciblées par des lois et des injustices. On a beau se battre depuis des décennies, malgré les avancées, on doit toujours reculer de quelques pas. On gagne des combats, mais ce n’est jamais permanent.

On nous dit de nous habiller de telle ou telle façon, de ne pas marcher seules le soir, de ne pas flirter si on ne souhaite pas être violée. On décide pour nous les victimes, on nous fait taire, on nous pointe du doigt, on nous traite de menteuses. C’est comme si nos corps appartiennent à tout le monde, sauf à nous.

J’ai peur pour le futur, pour moi, mais aussi pour toutes les femmes qui vivront de la violence. De toutes sortes. Parce que oui, être une femme, c’est de devoir faire face, encore aujourd’hui, à d’innombrables injustices. On va continuer de se battre pour nos droits : nos corps ne devraient pas appartenir à un gouvernement ou à des lois.

Mon corps, mes choix.

Mes choix, ma vie.

Ma vie, MES DROITS.

signature Karine
Karelle signature

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