Ce sont ces grandes ailes d’ange
Qui te portent, mon bébé ange
Ils ont la douceur de mes bras
Pour te bercer dans l’au-delà
Un silence à fendre l’âme
En mon corps qui porte le blâme
Je m’ennuie de toi, mon enfant
Qui n’aura jamais prononcé maman
Comme tous les autres petits
Tu m’aurais causé bien des soucis
Mais aussi des joies intenses
Simplement de par ton existence
C’est un vide qui ne peut être comblé
Même après de longues années
Il subsiste en permanence
Dans chacun de mes silences
Nul souvenir de ton passage
Qui fut trop bref pour un bagage
Le souffle d’une vie
Parti sans aucun bruit
Tu n’es sûrement jamais très loin
J’y crois tout au moins
Avec ces êtres merveilleusement bénis
Qui ont fait partie de ma vie
Un jour j’aurai moi aussi
Ces ailes d’anges du paradis
Et à mon tour te bercerai
Pour des moments d’éternité
Texte par Michele Gélinas