J’ai envie d’essayer très fort de m’aimer assez pour laisser quelqu’un d’autre m’aimer et surtout, d’être capable d’aimer quelqu’un d’autre. Me donner la chance d’être amoureuse une fois de plus, pour de vrai. Prendre le risque d’aimer assez pour flotter et de ne pas avoir peur d’avoir mal.
- Intime, Karine Caron-Benoit, Série : histoires de romance, Séries de textes, Textes personnels, Tous les articles
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Tu as été ma première peine d’amour
Quelques jours après le cinéma, tu m’as envoyé un message texte pour me donner ton numéro de téléphone. Tu t’étais acheté un cellulaire. J’ai su après que tu l’avais acheté pour pouvoir me parler. J’en reviens pas encore, c’était vraiment trop cute comme moove. J’étais tellement aveugle ! Tu m’écrivais de temps en temps et me demandais chaque dimanche si je voulais autre chose avec mon café. Et tu arrivais toujours deux heures avant pour rester avec moi pendant les deux matchs avant le tien.
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J’ai été ta maîtresse sans le savoir
À partir de cette soirée, tu ne me lâchais pu. J’étais rendue ton obsession. Je ne m’en rendais pas tant compte encore que c’était malsain. Je croyais simplement que tu tentais de me séduire. Moi qui ne savais pas trop ce que je voulais. Une relation? Aucune idée. On s’est vu beaucoup, presque chaque soir, tu m’appelais, me textais. Tu voulais savoir ce que je faisais, à qui je parlais, avec qui j’étais. Après les matchs, on sortait en gang. Presque chaque fin de semaine. Après deux semaines, tu m’as dit que je te plaisais vraiment beaucoup.
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On aurait peut-être pu vivre une belle histoire d’amour
Aujourd’hui, tu es marié. Tu as l’air tellement heureux. C’est tout ce que je te souhaite, vraiment, du plus profond de mon cœur. Tu as été mon vrai premier amour, celui que j’ai gardé en secret, comme tellement d’autres choses. Je garderai toujours de bons souvenirs de toi, de nous.
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Tu as changé ma vision de l’amour
C’était nouveau pour moi. J’avais l’habitude d’avoir des amants et de vite passer aux choses sérieuses. Malgré le fait qu’on se désirait, on était avant tout amis. On avait besoin d’un de l’autre. Ce n’était pas de l’amour. Non. C’était du respect et de la complicité. Des choses que je n’avais jamais vécues auparavant.
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À la prochaine personne avec qui je serai en couple
Je ne cherche pas, je sais qu’un jour je trouverai la personne, la bonne. La personne qui n’essaiera pas de comprendre, mais qui comprendra tout de même que je suis comme ça tout simplement. Puis, viendra le jour où moi aussi j’accepterai que je suis un peu différente, mais pas tant que ça. Parce qu’au fond, une relation, c’est jamais facile, et ce, pour tout le monde.
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Tu m’attires…mais t’es en couple!
Tu es cette chose interdite. Un humain qu’on a envie de posséder l’instant d’un moment. Je ne sais pas encore combien de temps nos discussions dureront. J’apprécie chacunes d’elles, surtout celle du fameux vendredi.
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Redevenir solo, perdre son rôle de belle-mère
Maintenant, je construis ma vie en solo, j’ai des projets, je me sens bien dans mon appartement que j’ai mis à mon goût et je regarde l’avenir la tête haute et le cœur libre.
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REBOUND AU MEXIQUE (Partie 2)
On arrive à sa chambre, en fait dans sa suite. Je capote tellement c'est luxueux. Ma chambre est bien mais ça, c'est absolument grandiose. Les grandes fenêtres avec d’immenses rideaux blancs, une salle de bain avec un bain, une douche et 2 lavabos, choses que j’aurais vraiment adorées avoir dans ma chambre, que je partage avec ma cousine. Je n’ai pas le temps d'enlever mes sandales que je suis déjà étendue sur le méga lit "california king size", où une orgie pourrait clairement avoir lieu. On s'embrasse, on se caresse.
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REBOUND AU MEXIQUE (Partie 1)
À ce moment-là, je lui en veux de m’avoir laissé tomber de cette manière. Sauvagement. De m’avoir détruite en quelques secondes, le jour de mon anniversaire. En dedans de moi, j’ai un trou immense juste à penser à lui. J’ai juste envie de crier le plus fort possible, jusqu’à m’époumoner. Autour de moi, les gens s’inquiètent. Ils ont peur pour moi et j’avoue que moi aussi. La souffrance ne me va pas bien. J’ai toujours été fragile mais, en ce moment, c’est beaucoup trop intense. J’ai peur de ne jamais m’en remettre.