Depuis aussi longtemps que je me souvienne, les femmes de plus de trente ans qui n’ont ni conjoint ni enfants sont automatiquement appelées « des vieilles filles ». Qui n’a jamais vu le stéréotype de la femme en pyjama, seule dans sa maison avec des dizaines de chats ? Comme si on nous disait que c’est impossible d’être heureuse et épanouie dans notre vie si c’est notre cas.
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Je ne mange plus de viande depuis 4 ans !
Je ne mange plus de viande depuis bientôt 4 ans. Je dis que je suis végétarienne, mais le bon terme serait plutôt pesco-végétarienne puisque je mange encore du poisson et des fruits de mer.
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Chez moi, c’est beau que pour moi
Voyez-vous toutes les maisons absolument magnifiques où toute la décoration est Pinterest ? Eh bien, moi, ça me met une pression inutile. Chez moi, c’est beau, mais j’ai toujours l’impression que ce n’est pas assez.
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J’ai souvent l’impression de déranger en étant moi-même
Moi, j’accepte mon physique tel qu’il est. Mais je sais que je dérange et que les gens trouvent que je fais dur, que je ne prends pas soin de moi. Je ne crois pas qu’on puisse juger une personne sur son physique. On a trop tendance à voir des femmes qui sont parfaites, bien accoutrées, maquillées et coiffées à la perfection. Tant mieux pour ces femmes qui sont tout aussi magnifiques.
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Ce masque, plus qu’une protection contre la maladie
Le masque me procure une certaine sécurité, une barrière entre les autres et mon apparence dentaire. Je peux souffler et ne pas avoir à stresser à cause du regard de la personne avec qui je parle.
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Raviver ma flamme
Ça fait quelques années que je me sens éteinte. Que j’ai l’impression de juste prendre soin de moi, de travailler sur mon mental et tous mes petits bobos. Juste penser tout le temps, mais sans réellement vivre. Avec l’été qui arrive et cette immense sensation de solitude, j’ai envie de raviver ma flamme.
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Je ne me suis jamais sentie aussi seule
La vie reprend son cours tranquillement. On voit les assouplissements s’établir un à un. Les gens recommencent à se voir, se fréquenter, s’organiser des sorties. Je suis spectatrice des retrouvailles des autres.
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Un appel, chaque matin
. Le fait de lui parler chaque matin est une tradition que je ne suis pas prête à arrêter. J’ai passé ma vie à craindre de perdre mon père. La maladie est dans nos vies depuis presque aussi longtemps que je suis née. Mais depuis quelques années, je profite beaucoup plus et la peur prend beaucoup moins de place.
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Impuissante devant cette guerre
J’ai des frissons. J’ai les larmes aux yeux qui surgissent sans cesse. J’ai le cœur à l’envers. J’ai la peur au ventre. Je me sens tellement impuissante face à cette guerre, une guerre qui est si loin, mais si proche à la fois. Je vois la détresse humaine sur mes écrans et je ne peux rien faire. Le monde entier a le cœur en miettes, le monde entier a le cœur en Ukraine.
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La peur au ventre
Aujourd’hui. Ma ville me fait peur. Demain peut-être, l’espoir reviendra. Mais il reste encore trop à faire pour y arriver. Continuons d’en parler, de nous sensibiliser et de nous battre contre cette violence. Soyons unis pour que la paix revienne.