2014, c’est cette année-là qu’on s’est rapproché. Le plus. Mais c’est en 2012 que je t’ai remarqué. Au travail. Quand je t’ai vue, mes jambes ont flanché. Tu étais si beau. Intriguant. Mystérieux. C’est fou comme tu m’attirais. On s’est croisé quelques fois au travail, on a échangé quelques mots. Puis, on est devenus amis Facebook. C’est là que j’ai pu voir ton visage autant que j’en avais envie. Observer chaque parcelle de ton visage. Puis un soir, ça s’est passé. Tu es venu me rejoindre chez moi. On a parlé et j’ai craqué. On s’est embrassé. Longuement. Passionnément même. Nos mains se promenaient partout, par-dessus et en-dessous de nos vêtements. L’envie était intense, mais on a fini par se coller, l’un contre l’autre. Nos lèvres se sont retrouvées un moment et tu es reparti quelques instants plus tard. Nos corps ne se sont jamais fusionnés.
Tu venais chez moi tard le soir. Très tard. On restait dans mon lit toute la nuit, à parler. Sans se toucher. Mais on sentait tout les deux l’envie. Chaque fois que tu t’installais dans mon lit, j’espérais qu’on se découvre enfin un à l’autre. Que ta peau touche la mienne une fois pour toute. Mais ce n’est jamais arrivé. C’était nouveau pour moi. J’avais l’habitude d’avoir des amants et de vite passer aux choses sérieuses. Malgré le fait qu’on se désirait, on était avant tout amis. On avait besoin d’un de l’autre. Ce n’était pas de l’amour. Non. C’était du respect et de la complicité. Des choses que je n’avais jamais vécues auparavant.
Tu ne le sauras jamais, mais tu m’as aidé. Tellement. Notre « relation » s’est terminée aussi vite qu’elle a commencé. Quelques mois plus tard, quand tu as rencontré une fille et que tu es tombé amoureux. Pour toi l’amitié gars/fille quand tu es en couple, tu n’y croyais pas. Donc, tu m’as effacé de ta vie.
Mais j’ai pu rencontrer le vrai amour pas longtemps après. Celui avec du respect et de la complicité. Je n’avais plus besoin d’être une autre personne. Il m’a aimé comme j’étais. C’est toi qui m’a montré à être moi, juste moi sans changer pour plaire. Je pouvais plaire. Je pouvais être respecté. C’est pour ça qu’on n’a pas couché ensemble. Tu attendais que je prenne les devants. Que j’en aie envie. Je te trouvais beau, attirant, tellement. Encore aujourd’hui, quand je te vois passer sur mon feed Facebook, j’ai un petit pincement dans le ventre. Mais je ne te désirais pas l’histoire d’un soir, le temps de quelques fois. Je me suis respecté et il ne sait jamais rien passer.
Tu m’as montré c’était quoi le vrai amour. Celui qu’on ressent pour une autre personne, mais surtout celui qu’on doit avoir pour soi-même.
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