Au début du mois, j’ai eu la chance d’être invitée dans un manoir chalet. Une petite fin de semaine en Outaouais accompagnée de personnes pas pire pentoute afin de profiter d’un petit weekend resourceful garni de moments dans le spa et de jeux de toutes sortes. Avant d’y aller, j’avais indiqué à mes collègues de Folie Urbaine que j’allais me déconnecter. Pas de Facebook, ni de Messenger. J’ai pas fait abstraction des autres réseaux sociaux (bien que je ne les ai pas vraiment regardé non plus) parce que je savais que j’voudrais quand même alimenter mon story Instagram pour dire à tout le monde à quel point j’étais chanceuse. Le but était surtout de faire la coupure de tout ce qui concerne ce blogue car c’est comme un travail mais dont on ne dispose pas toujours de jours de congé. On a la chance d’être quatre, je savais donc que si jamais il y avait une “urgence”, elles pourraient gérer la situation sans moi OU au pire, me texter.
De plus, Facebook est pas mal l’application démone dans mon téléphone. Comme probablement plusieurs d’entre vous, je peux regarder mon feed frénétiquement à toutes les cinq minutes. Ça devient un automatisme et je suis sûr que ça n’aide pas mon manque de focus général. J’avais donc supprimé Facebook la veille de mon départ et Messenger, aussitôt que mon lift soit arrivé. Pendant la ride d’auto de deux heures, j’ai eu quelques fois le réflexe de vouloir ouvrir mon Facebook, principalement parce qu’on me parlait de quelque chose qu’on avait publié ou juste par moment d’ennui. Le reste de la fin de semaine par contre, je ne m’en suis pas ennuyée. J’ai d’ailleurs pas sauté sur l’occasion dès que nos bagages étaient paquetés pour le redownloader. Ça pouvait attendre.
Quand j’ai enfin décidé de télécharger l’application de nouveau, j’avais une vingtaine de notifications, ce qui n’est pas énorme contrairement à d’autres fois. Toutes ces notifications étaient… inintéressantes. Facebook est pas mal devenu un site de spam, où la plupart de tes notifs t’aviseront qu’une personne a commenté également un statut où toi tu as commenté ou te rappelleront un événement où on t’a invité et dont tu te caliss. Je crois même, qu’inquiet de voir que je m’étais pas connectée depuis 2 jours, Facebook a essayé d’attirer mon attention en m’envoyant des notifications pour me dire que telle ou telle personne avait publié quelque chose. Bref, rien qui me parlait ou me regardait précisément. J’ai trouvé mon retour plutôt plate. J’ai donc, re-supprimé l’application. Messenger, c’est pas mal un “must” car c’est de cette façon que les autres co-fondatrices et moi communiquons, mais Facebook? Il peut attendre à ces moments où je suis sur un ordinateur. Du moins, pour l’instant.
Quand je suis revenue chez moi, je sais pas si c’est la suppression des applications pour la fin de semaine, le ressourcement ou avoir vécu simplement d’amour et d’alcool d’eau fraiche pendant 3 jours mais lundi matin, ma motivation était beaucoup plus au rendez-vous. J’ai même, croyez-le ou non, été capable de regarder des vidéos sur Youtube et ensuite, m’arrêter pour retourner travailler par la suite. J’ai été productive comme je le suis rarement. Et bien que je ne puisse pas vraiment partir tous les weekends (même si c’est pas l’envie qui manque) et que j’en aie pas toujours l’occasion, ça m’a énormément fait du bien de décrocher.
Et je ne me suis même pas ennuyée.