danseuse hip-hop

Faire du hip-hop, du rêve à la réalité

Je vous avais dit que je reviendrais sur le sujet du hip-hop dans ma vie, alors pour ceux et celles qui me suivent, voici d’où c’est venu.

Bon, je ne suis pas si âgée, j’ai un respectable 42 ans, quand même bien vécu.

J’avoue que relever de nouveaux défis, après 40 ans, ça sonne tout de même un peu cliché.

Y’en a qui font du parachute, d’autres qui font des marathons ou même certains qui commencent le tricot!

Farce à part, j’ai toujours rêvé de danser du hip-hop.

Mon premier film favori a longtemps été Née pour danser (Save the last dance) avec la talentueuse Julia Stiles et le beau Sean Patrick Thomas.

Je regardais les scènes de danse et je m’imaginais à la place de la jeune blonde.

Les interprétations rythmiques de style contemporaines me fascinent au plus haut point!

Les corps vacillent, toutes leurs parcelles expriment des émotions aussi intenses que criantes de sensations diverses.

Musicalement, j’aime bien le genre hip-hop qui me ramène à mes années au secondaire. Les chorégraphies me rejoignent donc un peu plus, et le hip-hop des années 1990 à 2000 m’enchante d’autant plus!

Le 6ième art est le plus charnel de tous, à mon avis. Étant moi-même une âme sensuelle et sensible, la beauté de l’extériorisation des mouvements dans toute sa splendeur, de ces artistes de scène me procure des frissons d’exaltation à chaque saut, vrille ou chassé bien exécuté.

Cependant, être sous les projecteurs et avoir l’attention sur moi, m’a toujours freiné dans ce projet. Déjà, à l’école, faire une présentation orale me donnait des maux de ventre et le vertige…

Je croyais que jamais je n’oserais.

Que je continuerais d’en rêver, en coulisses de ma vie, et que je n’en aurais pas non plus de regret.

Puis, j’ai vu une annonce, d’une amie d’enfance qui cherchait des partenaires pour faire des cours de hip-hop, dans ma ville. Et je me suis lancée, en me disant que je ferais juste les cours une session, sans me rendre au spectacle final et que je serais satisfaite avec cette idée.

Bien sûr, j’ai adoré l’aspect artistique et thérapeutique, cours après cours, je me suis même sentie fière de finalement réaliser un autre de mes rêves.

Et voilà que je me suis réinscrite pour une autre session et que je me prépare pour le show de fin d’année!

Ok, ce n’est pas encore fait (au secours!) mais je me sens bien et somme toute, confiante de sortir de ma zone de confort et de ma bulle de gêne pour arriver à la ligne d’arrivée au jour J.

Je me dis que je passe mes journées au travail, à donner confiance à des enfants de 2 ans, à les motiver à se dépasser, à leur faire découvrir des expériences diverses et à semer en eux des graines d’accomplissement et de fierté.

Et à voir leurs yeux briller, leurs sourires de satisfaction se dessiner à chaque pas, à chaque réussite, aussi petite soit-elle, je ne peux qu’imaginer le bien-être qui m’enveloppera lorsque j’aurai atteint le bout de ce chemin.

Et puis, si je me plante et que je manque quelques mouvements de danse, le soir de la représentation (les deux représentations en fait!) j’aurai tout de même la maturité et le recul nécessaire pour me dire que j’aurai accompli plus que je ne l’aurais souhaité, au départ, de toute façon.

Avoir le courage de sortir des sentiers battus de nos existences est probablement une récompense personnelle qui se doit d’être aventurer et même tenter au moins une fois, selon moi.

Je me demande bien où me mènera mes prochaines rêveries?

Le parachutisme?

Le chant?

(croyez-moi, vous ne le voulez pas!)

Et vous? De quoi rêver vous? Go!

Charline Ibarra signature
Sophia Bédard signature

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