Si tu es un habitué de la métropole, tu as sûrement déjà pris le métro ou l’autobus. Dépendamment de ton niveau d’intérêt au bon fonctionnement du trajet ou de la fréquence de tes aventures dans le sous-terrain, tu dois avoir remarqué qu’il y a quelques règles non-écrites qui régissent le savoir-vivre du transport. Aujourd’hui, je les résume, pour ceux d’entre vous qui n’étiez peut être pas au courant.
S’asseoir dans les autobus et les métros
Si tu es comme moi, tu aimes bien ça ne pas avoir à t’appuyer sur les murs afin de garder ton équilibre dans les transports, les poteaux ou les voisins, alors tu préfères être assis. Pis c’est ben correct. Par contre, si dans la situation actuelle de ton état de santé, tu sembles être fait plus solide qu’une autre personne qui vient d’entrer, lève-toi. Genre, prend pas pour acquis que quelqu’un d’autre va le faire (parce que ça arrivera pas) puis offre ton banc. Note aussi que si tu es la personne qui a besoin de s’asseoir pis que personne te donne sa place, tu as le droit de demander gentiment à une autre de se lever. Des fois, j’ai la tête dans mon livre ou je vois pas ton besoin, alors c’est ben correct que tu me le partages. Il est très rare que je ne sois pas en capacité de donner ma place, mais je me doute que pour certains, ça arrive, malgré que ce ne soit pas toujours évident à l’œil. C’est pourquoi le désireux de s’asseoir, comme l’assis, devrait être compréhensif.
Les entrées et sorties du wagon
Asteur, il y a même des petits stickers sur le plancher pour te montrer que lorsque les gens sortent à la station, faut que tu attendes avant d’essayer de rentrer. C’est quasiment même pu une loi non-écrite, c’est universel que c’est la chose à faire. C’est une question de logique aussi. Si tu attends, tu vas être moins coincé pis tu vas moins être la cause d’une personne restant prise au piège, étant incapable de sortir à temps. De plus, je te vois, toi qui se dis que si tu rentres avant que ça sorte, tu risques d’avoir un banc ou une place de premier choix, alors que si tu attends, tu seras sûrement coincé la face dans porte pour les trois stations que t’as à faire. Mais pour vrai, tu gosses.
La fluidité
T’as toujours une personne qui sort à Berri et qui finalement s’arrête en pleine marche pour faire je-ne-sais-quoi et toi qui suis la meute, tu te ramasses à lui foncer dedans. C’est un peu le même principe que de freiner sec sur l’autoroute quand y’a 12 chars qui te suivent à 100km/h; tu fais pas ça. Je t’invite donc à gentiment te tasser de la zone de gens pressés qui marchent et qui savent où ils s’en vont, afin que personne ne manque te renverser leur café dans l’dos.
Les escaliers roulants
À droite, tu profites du moment et tu restes immobile et tu te laisses porter par les escaliers. À gauche, tu laisses le champ libre pour les gens un peu pressés ou ben qui savent que leur métro est sur le point de partir ou n’importe qu’elle autre raison qui fait que quelqu’un veut pas simplement attendre. Point.
Les cellulaires
Y’a des moments pour parler fort au téléphone et ces moments-là NE SONT JAMAIS DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN. Parce que même si entendre des conversations qui te regardent pas, c’est l’fun, dans un endroit où tu as aucun échappatoire, des fois ça peut être tannant. En plus, ton interlocuteur doit même pas t’entendre à moitié, fac c’est incommodant pour tout le monde.
Les itinérants, les gens dans le besoin, etc
Ça va sûrement t’arriver de te faire demander de la monnaie dans le métro, de voir quelqu’un dormir à terre, de voir quelqu’un sous influence qui a pas l’air de bien aller, etc. Ma règle c’est; dis-leur «non, désolé» si tu veux pas ou si tu as pas de monnaie, demande leur s’ils vont bien, aide-les si tu peux. Ça sert à rien de les ignorer ou de faire comme si tu les voyais pas, c’est des êtres humains.