M. le Miroir et moi on ne s'est jamais vraiment aimés. Je devais probablement n'avoir que 7-8 ans quand j'ai croisé ma silhouette, dans le reflet et que j'ai pris conscience de l'aversion que je ressentais envers moi, envers mon corps.
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Luna & Soléa (le deuil périnatal)
Une fleur fanée existait en mon jardin et je voulais tout faire pour ne pas étioler ce qu'il restait d'elle. Je l'ai donc accouchée, en douceur, en paix avec son destin...
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Eutopie à Huttopia
Dans mes souvenirs, je nous aperçois, bien emmitouflés dans des couvertures de laine, autour du feu. Il me semble encore entendre le crépitement des bûches de bois, sentir la chaleur qui nous enveloppait, humer l’odeur des guimauves grillées et surtout, ne jamais quitter des yeux la danse rythmée des flammes orangées qui s’offraient en spectacle.
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Je vis dans le passé
Bien sûr, en cours de route, se sont rajoutés au groupe leurs partenaires de Vie et d’autres personnes que j’ai croisées dans ma vingtaine, mais essentiellement, quand l’on se retrouve ensemble, nous sommes encore les enfants que nous étions ! Fous rires garantis. Mes relations avec eux sont une fontaine de Jouvence dans ma Vie. Auprès de ces personnes importantes, et dans leurs yeux, je me sens et me vois comme immortelle. Inaltérable à l’érosion des années. Inépuisable.
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Le porte-clefs
Un jour, en l’entrelaçant, ses lèvres ont frôlé les miennes et mon cœur s’est affolé. Je ne lui ai jamais demandé s’il avait senti les palpitations dans ma poitrine cette journée-là, par contre, notre étreinte a semblé durer une éternité.
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Un mariage avec ça ? Non, merci.
Je les envie tout de même, c’est magnifique d’y croire encore et de se dire jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je leur souhaite d’ailleurs de vivre une histoire comme celle de mes parents. Plus de 45 ans de mariage et d’amour, qui aurait pu en faire facilement 45 de plus, si cela n’avait été de la Grande Faucheuse.
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Ma première expérience
Je menai mon corps nonchalant vers la braise et le feu que j’avais entrevus auparavant. J’avais besoin de calmer mes pulsions, d’offrir à mon cœur un peu de répit, de ces sensations inusitées qu’il venait de découvrir.
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Mon papa, c’est le Père Noël
Des souvenirs de lui, j'en ai à la tonne. De vraies pelletées de bonheur comme celles qu'on attend impatiemment l'hiver, le nez collé à la fenêtre de la maison, notre respire créant de la buée sur la vitre, que l'on enlève du revers de notre toute petite main glacée, et les lumières colorées du sapin en guise de toile de fond.