J'ai pas envie d'être la fille qui se demande si c'est correct de te dire qu'elle s'ennuie ou qu'elle aimerait être avec toi. J'ai pas envie de me demander si tu vas trouver ça lourd ou de trop. J'ai pas envie de me sentir mal à l'aise d'être cute. Je veux pas avoir à me dire que je ne joue pas les règles du jeu comme du monde, qu'il faut que je ravale mes mots doux parce que c'est trop tôt ou parce que ce n'est pas nécessairement ce que tu veux. J’veux pas devoir prendre la température de tout ce que je dis pour être sûre que c'est cuit juste comme tu l'veux.
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J’aimerais ça comprendre l’amour qui s’effrite
Certains diront que les sentiments amoureux ont évolué en autre chose, que l’amour n’était plus au rendez-vous. Mais il avait rendez-vous avec qui alors ? Où est-il passé ? Comment le cerveau se programme pour changer les sentiments que l’on porte à l’autre pour les transformer ou simplement les effacer de son disque dur ?
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Bébé ange
Ce sont ces grandes ailes d’ange Qui te portent, mon bébé ange Ils ont la douceur de mes bras Pour te bercer dans l’au-delà
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L’argent qu’on voudrait multiplier, mais qui nous divise
Depuis 13 ans, c’est l’argent qui fait sortir le pire en nous. C’est lui aussi qui s’immisce insidieusement dans notre quotidien et nous rend la vie parfois très dure. C’est la plus grande source de stress à laquelle nous sommes confrontés, et c’est surtout compliqué de dealer avec l’argent quand les imprévus viennent souffler un vent de panique sur notre vie, déjà parfois si chaotique.
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Malade invisible
Dans ma presque nudité, je suis marquée au crayon indélébile. La plupart des gens que je connais ne le sauront jamais, comme si je menais une double vie. Je fais partie de ces malades invisibles, ceux qui perdent davantage de visibilité lorsque l’étiquette leur est finalement attribuée. Des maladies difficiles à diagnostiquer parce qu’elles ne sont pas quantifiables, qu’elles ne se voient pas dans un microscope. Je me nomme Audrey, j’ai 29 ans et je suis atteinte d’une maladie mentale.
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Ode aux seins libres
Trop souvent, je vous ai emprisonné sous un padding compressant et serré, par peur de votre bouncing naturel ou pour vous protéger de ceux qui vous dévisageraient et vous devineraient sous mes chandails. Gênée qu'on puisse apercevoir vos courbes ailleurs que dans une intimité souhaitée, je vous ai fréquemment caché sous une brassière difforme et mal ajusté, attendant simplement le soir, en sécurité entre les quatre murs de mon appartement pour vous délivrer.
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Mange, pleure, aime
Jamais je ne m’étais trouvée grosse avant. Même quand j’étais enceinte. Même quand mes amies portaient du 0 ou du S, et que moi je me promenais toujours entre le M et le L ou la taille 9 ou 11. J’avais toujours su que je ne serais jamais mannequin. J’étais pas assez grande. Mais jamais je ne m’étais dit que c’était parce que j’étais trop grosse pour l’être.
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Le porte-clefs
Un jour, en l’entrelaçant, ses lèvres ont frôlé les miennes et mon cœur s’est affolé. Je ne lui ai jamais demandé s’il avait senti les palpitations dans ma poitrine cette journée-là, par contre, notre étreinte a semblé durer une éternité.
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Ma nouvelle indépendance amoureuse
Et même si, au début, j’ai paniqué à quelques occasions quand il ne me rappelait pas comme il me l’avait dit et que ça a pris quelques mois avant que je chasse mes anciens patterns, je peux dire que je suis vraiment arrivée à une autre étape. J’ai développé mon indépendance amoureuse.
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J’habite en 1980.
Des fois, un léger attroupement se forme sur le perron. Des mamans avec un verre à la main riant et papotant ensemble pendant que les enfants jouent à la tag. Ou quelques mamans en train de discuter sur le bord de la rue pendant que les enfants jouent sur les terrains autour. Papa qui arrive du travail et les trois enfants qui courent lui raconter leur journée.