• karine depression folie urbaine
    Intime,  Karine Caron-Benoit

    Dépression

    À travers mes fondations, on a trouvé les traces du passé, des blessures, des cicatrices. J’avais toujours repeint par-dessus en me disant que ça cacherait un peu le laid. Je décorais souvent pour faire changement, mais surtout pour bien paraître, avoir l’air en santé, moderne. Mais les fissures ne tardaient jamais à devenir visibles. Un jour, j’ai manqué de plâtre et de peinture. C’était fini, je devais arrêter de patcher les défauts de ma structure.