C'est là que le médecin a mentionné sa tentative de suicide. Elle avait avalé un pot en entier et ils ont dû lui faire un lavage d'estomac. Elle insistait pour partir. Rien à faire. J'étais sous le choc. Ça aurait pu être moi 3 semaines plus tôt si je n'avais pas vomi tous les comprimés que j'avais avalés.
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Je ne vous oublie pas
En fait, ce que je réalise, c’est qu’il faut profiter de chaque moment passé avec ceux qu’on aime, mais pas au point de se mettre un stress sur les épaules. Je profite de chaque moment passé avec ceux que j’aime, peu importe le nombre d’heures. Je profite de chaque message, texto, appel. Les gens qui m’entourent sont très importants pour moi et je les aime de tout cœur même si je ne les vois ou ne leur parle pas chaque semaine.
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DÉPRESSION : La chute
La semaine avant ma chute, je faisais de plus en plus allusion à l'hôpital. J'avais l'impression d'étouffer de l'intérieur, ma poitrine était tellement douloureuse, j'avais du mal à me concentrer et j'avais des pertes de mémoires. J'avais recommencé à prendre des antidépresseurs depuis 8 mois, mais ça ne changeait rien.
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DÉPRESSION : L’appréhension
Je savais que quelque chose clochait dans ma tête. C'est ma tête qui était malade et qui rendait malade mon corps. Mais j'avais la certitude qu'un arrêt de travail ou une thérapie, ce n'était pas nécessaire. J’étais sur qu'avec le temps j'irais mieux, mais non. Je n'ai pas écouté mon corps et il m'a lâché. J'ai dû me rendre au bout du rouleau pour accepter de l'aide.
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DÉPRESSION : série de textes
Comme ma psychiatre m'a déjà dit: les gens ne comprennent pas ce qu'ils ne voient pas. La maladie mentale c'est quelque chose que les gens ne comprennent pas et jugent facilement puisqu'il n'y a pas de blessures physiques visibles, ou du moins, il y en a rarement.
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Une tempête dans ma tête
Je ne sais comment l’expliquer avec des mots. Je ne peux l’exprimer avec des gestes, des paroles, des dessins. C’est difficile de juste l’expliquer.
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Telle mère, telle fille
Je ne pensais jamais qu’un jour, je serais un peu comme mes parents. Toute ma vie je me suis dit : je ne ferai jamais ça à mes enfants ou je ne ferai jamais ça tout court. Devinez qui fait exactement ce qu’elle a dit qu’elle ne ferait jamais? Ben oui, moi ! Plus je vieillis, plus je me rends compte que je reprends certaines habitudes de mes parents. Pourtant, j’ai vraiment été une adolescente difficile qui hurlait toujours à l’injustice !
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Cadeaux pour les bas de Noël
Je suis une personne qui aime les traditions. Pour moi, les bas de Noël en font partie. Je ne peux uniquement mettre des cadeaux sous le sapin : impossible. J’aime que chacun ait son bas de Noël et je les remplis de tout plein de choses. Mais j’avoue que quelques fois, à part des confiseries, c’est difficile de savoir quoi mettre dans les bas.
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J’en ai parlé, je n’oublierai jamais, mais je me suis pardonnée
Est-ce que j’ai des séquelles ? Oui. Certaines blessures sont parties grâce à la thérapie, certaines autres partiront un jour, j’ai espoir. Mais une grande part fera partie de moi toute ma vie. Je n’oublierai jamais et c’est cela qui est difficile à accepter. J’ai des séquelles qui me suivront pour toujours, mais au lieu de les ignorer comme j’ai fait pendant plus de 10 ans, je les apprivoise et j’essaie de comprendre.
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Je ne l’ai jamais dénoncé, jamais pardonné et jamais oublié
Pourquoi je ne l’ai jamais dénoncé? J’ai cru que c’était ma faute. J’ai eu peur que ma famille souffre. J’ai eu peur qu’on ne m’aime plus. J’ai eu peur de devoir en parler. J’ai cru l’avoir pardonné un jour. En fait, c’est à moi que j’ai pardonné. Pour lui, eux, le pardon n’est aucunement envisageable. Je n’ai oublié aucun détail, aucun coup, aucun cri, aucune douleur, aucune blessure. Je vis avec ce souvenir qui fait mal à chaque fois.