. Le fait de lui parler chaque matin est une tradition que je ne suis pas prête à arrêter. J’ai passé ma vie à craindre de perdre mon père. La maladie est dans nos vies depuis presque aussi longtemps que je suis née. Mais depuis quelques années, je profite beaucoup plus et la peur prend beaucoup moins de place.
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Aux hommes de ma vie
Pour moi, mon papa c’est un roc. Grand émotif au cœur tendre avec des bras durs comme de l’acier, il a toujours été, pour moi, ma stabilité rassurante.
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Des bribes de toi, papa
Tous ces souvenirs de toi ont implosé en mon intérieur, car ce sentiment de vide, de néant, de trou qui m’a alors envahi, était trop grand pour ma petite personne.
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La cicatrice du coeur
Il y a ensuite le salon où toutes sortes de monde se présente et dont tu ne connais même pas la moitié. Des moments où tu voudrais être seule avec lui et les mettre tous à la porte pour pleurer ou crier. J’ai compris, après un moment, qu’il était aimé et qu’ils avaient le droit de lui dire adieu aussi.