Personne ne pouvait me pousser dans le derrière à part moi-même. Comme on dit, nous sommes maîtres de notre destin et de ce que l’on fait de nous-mêmes. Alors, toi qui penses trop en demander ou qui te sens mal de centrer ton énergie que sur toi-même, saches que tu fais bien et surtout n’oublie jamais que tout part de toi!
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Dépression : Un an plus tard
Je suis fière de voir des projets se concrétiser en lien avec les maladies mentales, je suis fière de voir de l'aide se développer. C'est tous ensemble, main dans la main, qu'on aidera notre société à aller mieux. En parler, c'est montrer à ceux qui souffrent en silence qu'ils ne sont pas seuls. C'est aussi de montrer à ceux et celles qui vivent au quotidien avec une maladie mentale que le beau existe, que de l'aide est disponible, pas encore assez, mais il en existe.
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Seule
J’ai eu mal. J’ai encore mal. Mais j’ai arrêté de survivre. J’ai décidé que j’allais vivre et je construirai chaque morceau de chaque journée, seule.
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DÉPRESSION : L’appréhension
Je savais que quelque chose clochait dans ma tête. C'est ma tête qui était malade et qui rendait malade mon corps. Mais j'avais la certitude qu'un arrêt de travail ou une thérapie, ce n'était pas nécessaire. J’étais sur qu'avec le temps j'irais mieux, mais non. Je n'ai pas écouté mon corps et il m'a lâché. J'ai dû me rendre au bout du rouleau pour accepter de l'aide.
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DÉPRESSION : série de textes
Comme ma psychiatre m'a déjà dit: les gens ne comprennent pas ce qu'ils ne voient pas. La maladie mentale c'est quelque chose que les gens ne comprennent pas et jugent facilement puisqu'il n'y a pas de blessures physiques visibles, ou du moins, il y en a rarement.
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Une tempête dans ma tête
Je ne sais comment l’expliquer avec des mots. Je ne peux l’exprimer avec des gestes, des paroles, des dessins. C’est difficile de juste l’expliquer.
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Je ne l’ai jamais dénoncé, jamais pardonné et jamais oublié
Pourquoi je ne l’ai jamais dénoncé? J’ai cru que c’était ma faute. J’ai eu peur que ma famille souffre. J’ai eu peur qu’on ne m’aime plus. J’ai eu peur de devoir en parler. J’ai cru l’avoir pardonné un jour. En fait, c’est à moi que j’ai pardonné. Pour lui, eux, le pardon n’est aucunement envisageable. Je n’ai oublié aucun détail, aucun coup, aucun cri, aucune douleur, aucune blessure. Je vis avec ce souvenir qui fait mal à chaque fois.
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À toi, mon amie qui souffre…
Je le vois dans tes yeux parfois éteints, dans ton sourire un peu forcé qui n’arrive pas à allumer ce regard pétillant qui m’a séduite la première fois qu’on s’est rencontrées. Je le vois aussi dans ta façon de marcher les épaules voûtées, comme si tu portais, un peu plus à chaque pas, un nouveau fardeau.