La pression de la vieillesse

Je suis rendue à l’âge où je ne suis plus certaine du nombre d’années qui se sont écoulées depuis que je suis née (sans joke, j’ai dû compter l’autre jour quand quelqu’un m’a demandé j’avais quel âge).

Je suis rendue au moment où je devrais me calmer, faire l’adulte, penser au futur, avoir un chien, une maison, des enfants. Blablabla.

Je suis pourtant loin de cette sécurité décrite et suggérée par la société.

Le vendredi et samedi soir, je peux aussi bien décider de rester chez moi, entourée de mon copain et mes trois chats, à jouer en ligne avec des amis (ou juste « Netflixer») ou me retrouver dans un bar karaoké et continuer la soirée chez moi avec des amis quand le bar ferme.

Et parfois, ça s’étire jusqu’au lever du soleil.

Bien sûr, les lendemains demandent beaucoup d’hydratation et mon avant-midi a servi à rattraper mes heures de sommeil manquantes. Même si je consomme peu (et parfois pas du tout) d’alcool, les soirées s’étirent sans problème, sans fatigue et sans regrets au réveil. Je ne dis pas que la modération a bien meilleur goût (allo SAQ), mais dans le fond… Ouais c’est exactement ça! Ce sont peut-être mes années dans les bars qui m’ont calmé l’afflux de boisson ou peut-être que c’est seulement l’âge qui se tanne et s’écœure et qui dit «Wo! Ça va faire! Abuse, mais pas trop de toute en même temps!». Donc j’abuse juste de la longévité de la soirée. De l’abus bien réparti et dosé genre.

Pour encore combien d’années? Meh. C’est pas ça la bonne question… mais plus «Est-ce que ça me rend heureuse ce style de vie?»

Oui et c’est tout ce qui compte.

ariane-signature

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *