Supergroin contre les infâmes mitaines.
Carole Tremblay et Bach forment une équipe dynamique et talentueuse.
Troisième de la série de Supergroin, que je ne connaissais d’ailleurs pas du tout, je suis embarquée dans leur Univers dès la première page!
Pour mon coeur d’enfant qui a toujours adoré les bandes dessinées, telle qu’Archie, Boule & Bill ou Tintin, je me suis retrouvée au beau milieu d’une histoire rocambolesque, rafraîchissante et loufoque!
Les onomatopées m’ont charmé; elles ont donné un rythme particulier à l’histoire et surtout m’ont gardé sur le qui-vive du début à la fin.
Supergroin apparaît dans un casier et nous emmène dans un récit hilarant avec Toinette une jeune fille typiquement dramatique!
Sans vous en dire trop sur l’histoire, je vous dévoilerai seulement que l’image des mains gelées qui tombent est ma favorite…
Je suis restée sur ma faim, j’aurais aimé que la bd puisse continuer encore quelques pages de plus.
Je vais certainement aller chercher les deux autres livres de la série et les dévorer avec mon fils de 7 ans.
Parlant de lui, de mon Javier, il était tordu de rire et m’a dit qu’il avait adoré le personnage de Supergroin, le cochon super-héros.
Pour les petits et les grands amateurs de ce style de lecture, je vous invite à lire les aventures de ce personnage attachant!
Une belle histoire, de famille, d’amitié et d’amour.
J’ai bien apprécié les illustrations douces au travers du livre, même lorsque l’histoire parlait de faits plus sombres et grotesques.
Le récit est en soi simple, une famille d’adoption avec de bonnes valeurs qui se voit confrontée à un ignoble personnage qui vient chahuter l’essence du bonheur qui unit Petit-Beurre aux siens.
Mon fils de 7 ans, Javier, a bien aimé la ruse utilisée par Petit-Beurre; il l’a aussi trouvé courageux d’avoir affronté Grand-Gredin.
Quant à moi, j’y ai vu l’opportunité de parler avec lui de sujets plus profonds; comme l’influence des autres sur nous et sur ceux qui nous entourent, de l’intimidation et des conséquences qui en découlent, puis aussi de manière pacifique de régler des conflits, notamment en se joignant à un leader positif.
Je recommande ce type de lecture à tous les enseignants, éducateurs et parents qui veulent utiliser un média intéressant pour parler de valeurs et d’outils pour gérer des conflits intelligemment et surtout respectueusement.
Mon coup de cœur va à cet ouvrage magnifique… il m’a touché directement dans l’âme. C’est un bijou!
J’ai bien aimé que l’histoire soit à la fois en métaphore, d’une famille de lions et en parallèle, avec le vécu de l’auteure même, Mai Duong.
Tout en délicatesse, nous sommes transportés dans le milieu de la savane où vivent une famille adorable de lions.
Un nuage gris ténébreux, la maladie de la mère, vient assombrir la sérénité de ceux-ci et nous passons par une gamme d’émotions en même temps qu’eux…
Nous lisons, mon grand de 7 ans et moi, la fable ensemble, page par page, et je souhaite que la fin soit heureuse ou du moins empreinte d’espoir…
Mon fils Javier, hypersensible depuis sa naissance, me regarde à la fin avec ses yeux luisants et me demande; la leucémie c’est juste pour les animaux, hein Maman?
Nous avons eu une bonne discussion, pendant 30 bonnes minutes; il me posait des questions, je le sentais fragile et anxieux… puis rassuré.
Je remercie madame Duong de nous avoir laissés accéder à une période de sa vie où courage et résilience ont fait équipe pour survivre à ce genre d’événement qui arrive telle une bombe, au cœur d’une famille.
C’est un réel joyau de pouvoir avoir ce livre pour expliquer l’inexplicable.
Pour aborder un sujet délicat et malaisant avec ceux qui nous entourent.
Pour les plus petits et même pour les plus grands, je souhaite que son œuvre soit partagée le plus possible dans les foyers et partout où elle pourra soit redonner espoir ou simplement aider à mieux comprendre ce qu’est la maladie.
Je me suis aussi rappelée mon père, décédé d’un cancer, il y a 3 ans…
Cela m’a fait un petit baume sur le coeur.
Les illustrations d’Amélie Dubois sont d’ailleurs réconfortantes et donnent dans une simplicité fragile. C’est un beau mariage entre l’histoire et les images.
Révision par Jennifer Martin.