Au printemps, j’ai eu la chance de recevoir le tout nouveau roman de Blandine Chabot Si j’avais un dauphin je l’appellerais Stéphane (mais j’aimais bien aussi Suzanne). Il s’agit de la suite de Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que coco c’est déjà pris) que je n’avais pas encore eu la chance de lire. Alors, la Maison d’éditions Au Carré m’a envoyé les deux romans que j’ai pu dévorer avec plaisir un après l’autre.
C’est l’histoire de Catherine qui tente de se remettre d’une rupture difficile avec ce qu’elle pensait être, son âme sœur, son François qui lui a brisé le cœur. Je ne vous dis pas la raison, mais c’est horrible! Dans le premier tome, Catherine trouve un numéro de téléphone dans un livre emprunté à la bibliothèque, celui d’un certain Jean-Philippe qu’elle finit par contacter. Après quelques années de célibat avec sur le cœur encore son ex, elle tente de renouer avec le goût de séduire et de passer à autre chose. Catherine est une enseignante de français et une passionnée de thé, elle a de la répartie et n’a pas la langue dans sa poche. J’ai beaucoup aimé la personnalité de l’héroïne, j’ai trouvé qu’elle avait de la drive et montrait le vrai côté d’une peine d’amour. La dure réalité de devoir s’en remettre même si on en souffre encore. Toute l’histoire autour de Jean-Philippe me tenait en haleine, c’est quand même drôle de communiquer avec quelqu’un juste parce que tu trouves son numéro dans un livre, non? Mais ce n’est pas là-dessus qu’on focusse dans le livre, non. C’est la guérison et l’apprentissage.
Dans la suite, on apprend à découvrir la relation que Catherine avait avec François, la passion, la douleur, l’incertitude, mais surtout l’immensité d’un amour. Puis, on revient au « présent », celui du premier tome, on retrouve l’histoire qui s’était terminée. Elle est en couple et habite avec Jean-Philippe, loin de son Montréal adoré : Sainte-Angélique-des-Lacs. Elle tente de trouver le bonheur tout en essayant de jouer les héroïnes auprès de jeunes adolescentes à l’école où elle travaille. C’est dans un mélange de questionnements existentiels, de nostalgies et de nouveaux départs que l’on sent Catherine déchirée mais qui possède une immense envie de vivre. Je dois avouer avoir préféré le premier, le deuxième est presque triste, mais la fin m’a beaucoup plu puisque Catherine finit par reprendre le contrôle de sa vie et choisir son bonheur.
Blandine Chabot est vraiment une auteure intéressante à lire, elle a un genre de plume que j’ai rarement lu et j’ai vraiment apprécié. Elle offre une œuvre à sa couleur, avec des passages rimés et très originaux. J’ai ri à plusieurs reprises dans ma lecture, principalement le passage de l’ananas, je n’en dis pas plus puisque je vous suggère d’ajouter les deux romans à votre liste de lecture.