Comme nous le savons tous, la planète Terre est dans un état critique et elle n’est pas responsable de son malheur. Petits pions que nous sommes sur un grand échiquier, nous sommes en train de lui faire échec et mat ! Il faut s’arrêter et apporter des changements avant que le jeu soit terminé. Enfin, est-ce vraiment un jeu ? Car au final, aucun des adversaires n’en sortira vainqueur…
La règle ne s’applique pas que pour les pions ; les rois et les reines doivent d’abord mettre sur pied certaines conditions. Les autres joueurs suivront. Chaque pion doit faire sa part ; c’est à la fois un mouvement collectif et individuel.
Si environ 500 000 personnes se sont présentées à la manifestation contre le climat du vendredi 27 septembre à Montréal, c’est qu’une personne s’y est d’abord rendue, puis une autre et une autre jusqu’à concurrence d’un demi-million de personnes. Et le mouvement n’est bien évidemment pas qu’à Montréal ; les manifestations sont partout dans le monde.
Si les présidents de ce monde apportent des améliorations, c’est parce qu’ensemble nous nous révolterons pour faire valoir notre cause, puisqu’elle est nôtre !
Et si certains prennent le temps de se révolter contre Greta Thunberg, c’est parce qu’ils sont choqués de constater qu’elle a raison et de ne pas avoir réagi avant elle. Ce n’est pas l’âge qui fait la conscience.
Et si les jeunes sont de plus en plus informés, voire parfois plus que certains adultes, c’est simplement parce qu’il s’agit davantage de leur futur, mais c’est aussi le nôtre. Et cela ne sert à rien de se différencier par l’âge ; nous avons peut-être chacun notre petite maison, mais au final, nous en avons une grande et commune : la Terre.
Ensemble nous devons agir. Le reste suit toujours.
L’union fait la force comme on dit. C’est ensemble que nous sommes forts et que nous avons le pouvoir de faire des changements. La vague de manifestants qui s’est répandue dans les rues au cœur de Montréal pendant plusieurs heures a ravagé notre individualité pour en dévoiler un mouvement collectif. Et ça, ça me fait chaud au cœur.
De voir que le nombre de manifestants s’est multiplié par cinq depuis l’année dernière, me donne des frissons. C’est à la fois inspirant de voir autant de gens s’associer pour un mouvement qui leur tient à cœur, et touchant de voir que la race humaine est encore capable d’être un ensemble.
Nous sommes tous conscients que la situation sera bientôt irréversible, mais encore bon nombre d’entre nous préfère encore son petit monde individuel et luxueux. Nous ne parlons pas ici que de l’avenir de nos petits-enfants, mais aussi du nôtre. Car oui, bientôt, les changements climatiques seront de plus en plus violents si nous n’agissons pas maintenant. Et nous n’avons pas assez de le dire et de le répéter, nous devons agir ! Et puisque l’être humain aime bien se révolter qu’une fois le constat de conséquences graves et pressantes, il n’aura d’autres choix que de faire des modifications drastiques.
Mais comme toujours, après être déstabilisés, nous finirons par nous adapter.
L’humain est évolution.
Maintenant, comment faire votre part afin de réduire votre empreinte écologique ? Du moins, quoi ne pas faire ?
Nous sommes en 2019 et les choses qui n’ont pas changées m’enragent. Bon nombre d’entreprises jettent ou même, brûlent une quantité incroyable de produits qui pourraient être recyclés parce qu’elles ne possèdent pas les moyens de se procurer un système de recyclage ou encore, des moyens d’emballages réutilisables ! Il me semble que c’est la moindre des choses de nos jours…
Et ça, c’est sans parler de nous au niveau individuel. Est-ce si difficile de transporter une gourde dans son sac au lieu d’acheter une bouteille d’eau en plastique ? Est-ce autant d’efforts que d’amener des sacs réutilisables pour faire son épicerie, que de magasiner la majorité de ses produits en vrac, que d’attendre avant de jeter ses contenants recyclables dans la poubelle, que de prendre les transports en commun, que de faire du covoiturage, que de se procurer des pailles réutilisables, que de récupérer des restants de nourriture pour faire de nouvelles recettes ?
Je suis consciente des écarts économiques qui nous séparent, mais si les choses changeaient à un niveau supérieur, l’argent ne serait plus une excuse comme elle l’a toujours été. Peut-être que nous posséderons, bientôt je l’espère, que des moyens qui utilisent nos ressources inépuisables.
Si, par exemple, les voitures électriques ne coûtaient pas aussi cher ou que des moyens de transport en commun électriques étaient instaurés, peut-être y’aurait-il réellement une réduction de notre empreinte écologique en tant que société ? Si on cessait de consommer en quantité industrielle des produits d’outre-mer et qu’on se concentrait plutôt sur nos produits locaux? Et si ceci et si cela, bref, si l’argent n’avait pas autant de pouvoir sur nous et n’était pas obstacle à tout changement possible ?
Pour l’instant, avant que les choses changent dans nos gouvernements (car je l’espère, elles changeront), nous pouvons agir à un niveau individuel. Il existe énormément de sites Web et de vidéos sur Youtube qui peuvent vous renseigner sur comment réduire votre empreinte écologique, allez jeter un coup d’œil et commencez dès maintenant, car…
La Terre ne possède pas d’autres moyens pour exprimer sa souffrance et son état dégradant que par les changements climatiques. Si les glaciers fondent et que des espèces animales sont en voie d’extinction ou même déjà disparues, et si les températures sont aussi changeantes, c’est parce que la Terre ne possède pas la parole comme l’humain pour nous faire part de sa crise. Peut-être ne voyons-nous pas les conséquences dans notre petit train-train quotidien, mais nous sommes responsables de l’entendre et de l’écouter ; de se réveiller.
Nous avons mis le feu à notre terre et les pompiers ne saurons nous dédommager ; nous devons calmer les flammes et empêcher de tout faire flamber.
Crédit photo : Jonathan Rose