Quand je te raconte mes soucis, parfois j’aimerais juste que tu approuves, que tu me prennes dans tes bras, que tu me prennes la main en signe d’encouragement.
Des fois, ça fait du bien de juste se vider sans que l’autre donne son avis, trouve une solution, te donne des conseils. Juste entendre : «C’est vrai ce n’est pas facile», «Je te comprends».
Si je te parle de mes problèmes, ce n’est pas nécessairement car je me plains, c’est juste un poids de moins quand j’en parle. Je ne veux même pas que tu penses que j’en parle parce que je suis à bout. Non, justement j’en parle avant d’être à bout! Pour moi ça me libère de la moitié de mes soucis!
Ça fait du bien de pouvoir se vider. Je sais que ça règle pas vraiment les situations, mais ça soulage d’un énorme poids de sentir qu’on n’est pas seule!
Quand je te parle, exemple de mon conjoint qui m’énerve, une amie qui a fait quelque chose qui m’énerve, je ne veux pas non plus que tu perçoives cette personne d’une mauvaise façon. On est plus souvent portés à parler du mauvais coup que des bons coups. Ça ne veut pas dire pour autant que je suis malheureuse avec le monde qui m’entoure. Je t’ai souvent donné l’impression que mes chums ne me rendaient pas heureuse, mais en réalité c’est juste parce que j’avais besoin de me défouler. J’ai même sûrement déjà du empirer la situation, juste parce que j’étais à bout.
Alors s’il-te-plaît, parfois quand je te raconte mes malheurs, sois juste là pour m’écouter et me dire : «je te comprends, tu as raison». Juste ça, ça va me faire le plus grand bien.